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Les actions pourraient en tant que biens devenir plus sûres que les obligations qui ne sont que des dettesPour moi, il faut laisser porter les actions et éviter les produits à effet de levier à la hausse comme à la baisse.
Une action peut toujours se garder long terme, un tracker avec les phénomènes de béta slippage, on est vite planté et les temps sont incertains.
Pour ceux qui ont des convictions et veulent faire du trade : stop loss obligatoire !
Tous les gens qui ont des problèmes actuellement en Bx4 sont ceux qui ne sont pas sortis après 6 ou 7 % de perte. C'est suicidaire quand le pourcentage du patrimoine engagé dans la spéculation dépasse quelques %.
La tendance de fond haussière est lourde, car tous les seuils techniques sont explosés les uns après les autres, les chandeliers japonais sont en configuration haussière, les bollingers s'écartent, les indicateurs court terme ne signifient plus rien, les indicateurs de sentiments non plus (les marchés montent après un pic d'optimisme ce qui conduirait à penser que des investisseurs long terme ont pris position).
L'explication est qu'après avoir broyé du noir, les investisseurs ont peur de rater l'opportunité d'acheter des actions à bas prix et anticipent un rebond durable du marché.
Ils pensent qu'on ne reverra plus jamais CAC 2500 en nominal.
Ce qui est logique car nous sommes encore très loin des plus hauts de 2007.
Je crois que les investisseurs vont continuer à acheter tant qu'ils n'auront pas franchement invalidé le scénario de la reprise en V.
Pour cela il faut du temps car c'est l'évolution de ces indicateurs économiques qui va les détromper et pas leur état actuel.
Et comme ces indicateurs par certains aspects, vont s'améliorer à cause des plans de relance, le retour sous 2500 n'est pas pour tout de suite.
Bien sûr, il va y avoir des baisses et peut-être dans peu de temps, mais ce ne seront que des consolidations techniques dans un marché haussier et pas le retour du bear market.
Il faut rajouter à tout ça que dans l'esprit des investisseurs qui maitrisent un tant soit peu les problèmes monétaires, l'incertitude sur les monnaies pourraient faire artificiellement monter la valeur faciale des indices en cas de krach obligataire.
Ce qui veut dire que les actions pourraient en tant que biens devenir plus sûres que les obligations qui ne sont que des dettes.
Ceci ne marcherait évidemment pas avec les cycliques mais pourrait être efficace avec l'or, les matières premières, les défensives qui sont protégées par leur dividende pérenne et les chinoises qui sont amenées à se découpler.