AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

29 octobre 2009 ..... Deux nouvelles étoiles entrent dans le club très fermé des meilleurs gérants 2008-2009

.
ENFIN ...

Depuis des mois nous sommes sur la piste des meilleurs gérants 2008-2009. Dans le monde réel ils sont rares, vraiment très rares.

Et pourtant vous avez été nombreux à proposer des noms.
Mais c'est souvent les mêmes noms, surtout un nom ... Edouard Carmignac, bien sûr.

Alors aujourd'hui 29 octobre 2009, nous sommes heureux de pouvoir compléter LA LISTE avec:

Dr.Marc-André Pépin



et Cyrill Moity.


Leur domaine: la gestion active des reverse convertible.


"Ces produits offrent des caractéristiques intéressantes, notamment en raison des rendements proposés. Les coupons sont plus élevés que ceux des obligations classiques." explique Marc-André Pépin, CEO et gérant du fond.

"Cette classe d'actifs a l'avantage de générer des rendements dans toutes les situations de marché.
A condition de de mener une gestion active et de proscrire toute stratégie basée sur un buy and hold."

Ainsi grâce à cette méthodologie, même l'année 2008 s'est révélée positive.


Bienvenue à Marc-André Pépin et Cyrill Moity qui viennent rejoindre le cercle très fermé des gérants qui ont su affronter l'ouragan de 2008 et, qui plus est, savent aussi naviguer par beau temps. Critères de sélection: Performance positive en 2008 et en 2009 au moins 5% à fin août.

Pour en savoir plus sur les performances et les prises de risque de ces gérants hors du commun, cliquez ICI

Pour en savoir plus sur Marc-André Pépin et Cyrill Moity, cliquez ICI
 

28 octobre 2009 ..... Qui sont les meilleurs gérants 2008-2009

.
Performance positive en 2008

Et en 2009, performance d'au moins 5% à fin août


Demain 29 octobre 2009, deux nouveaux noms entreront dans ce club très fermé des meilleurs gérants 2008-2009.

Qui sont-ils, que font-ils, comment ont-ils si bien réussi en 2008 et en 2009.

Vous le saurez demain en exclusivité sur Mieux-Investir.

Qui, demain, rejoindra les meilleurs gérants 2008-2009 ?




Quels noms seront ajoutés à LA LISTE:
Evelyne CADILLON (Orion Or et Métaux Précieux), Edouard CARMIGNAC (CARMIGNAC Patrimoine), Eric DEBONNET (HDF Trading),
Steve DUBIED (Trading-Concept),Urs HEINIMANN (DM Asymmetric),Christophe JAUBERT (HDF Trading),Rose OUAHBA (CARMIGNAC Patrimoine),Adrian PETER (DM Asymmetric),Guner TURKMEN (SCS Consistency).


Pour en savoir plus sur leurs p
erformances YTD, performances 2008, Peak-to-valley, Ratio de Calmar , cliquez ICI

27 octobre 2009 ..... Et qui sont les meilleurs gérants ?

.
Pourquoi ?

Comment ?

Le 27 octobre 2009, Morningstar confirme la notation qualitative maximale pour le fonds Carmignac Patrimoine

Déjà il y a un mois Mieux-Investir avait mis en évidence que les gérants de Carmignac Patrimoine figuraient parmi les meilleurs gérants 2008-2009.

D'après Morningstar, le fond Carmignac Patrimoine bénéficie en premier lieu de la solide expérience de son gérant vedette, Edouard Carmignac. Rose Ouahba co-gère le fonds et est responsable de la partie obligataire. Elle dispose de 11 ans d'expérience dans ce domaine, et tous deux s'appuient sur les meilleures idées d'une solide équipe de gérants et d'analystes.

Conscients de la taille importante du fonds, ils ne sélectionnent que les titres dont la liquidité est suffisante. Ceci se traduit pour la poche actions par un positionnement dans le segment des grandes capitalisations.
Le fonds poursuit un objectif clair de maximisation de la performance absolue sur le long terme.
Tant l'allocation d'actifs entre actions, obligations, et liquidités que la sélection de titres au sein de chaque segment intègrent une forte dimension « top down ».

La stratégie repose en effet sur l'identification, généralement en amont et pas nécessairement dans l'air du temps, de thématiques d'investissement porteuses de croissance à moyen et long terme.

Le positionnement du portefeuille traduit les fortes convictions de l'équipe (banques anglo-saxonnes, matières premières, marché émergents pour la partie actions/ emprunts privés et obligations américaines indexées sur l'inflation sur la poche obligataire).

Un autre facteur qui contribue à distinguer cette offre réside dans le recours aux politiques de couverture et à la gestion des liquidités pour atténuer les chocs de marché. Celles-ci sont gérées activement.


Le fonds ne peut investir plus de 50% de ses actifs en actions mais l'exposition nette au marché peut tomber à zéro comme ce fût le cas fin 2008.
Cette grande flexibilité est utilisée à très bon escient. Le fonds offre une résistance remarquable en cas de marché baissier.

En contrepartie, l'investisseur doit accepter le risque de sous-performance en cas de rebond de court terme non anticipé par les gérants. Le fonds se destine donc plutôt à des investisseurs de long terme avec un profil de risque modéré.

Il est intéressant de noter que l'on retrouve souvent les mêmes caractéristiques parmi les autres "Meilleurs gérants 2008-2009":

1. Liquidité,

2. Objectif clair de performance absolue,

3. Thématiques d'investissement pas nécessairement dans l'air du temps,

4. Exposition nette au marché qui peut tomber à zéro,

5. Risque de sous-performance en cas de rebond de court terme non anticipé par les gérants.


Rappelons-nous qu'Edouard Carmignac, fondateur de Carmignac Gestion, est la personnalité la plus connue de ce cercle très fermé des meilleurs gérants 2008-2009 avec Evelyne CADILLON, Eric DEBONNET, Steve DUBIED, Urs HEINIMANN, Christophe JAUBERT, Rose OUAHBA, Adrian PETER et Guner TURKMEN.

Pour en savoir plus sur les performances et les prises de risque de ces gérants hors du commun, cliquez ICI

26 octobre 2009 ..... Investir dans quelle forme de reprise ?

.
Reprise en V pour les pays émergents

Seulement racine carrée pour les autres

Les consensus seront-ils pris à revers ....




D'après les conclusions d’investissement de Michel Lagier (Banque Privée Edmond de Rotschild),
le cycle ne sera pas de la forme d’un « V » mais bien plutôt de celle d’une « racine carrée », c’est-à-dire une première embellie suivie d’un plateau.

Du côté des entreprises, le déstockage est pratiquement achevé et, avec la reprise de la demande finale, le processus s’inverse progressivement.
Depuis trois mois, la production a repris des couleurs.
C’est l’un des principaux moteurs du redémarrage de la conjoncture.
Petit bémol cependant, la production hors secteur automobile a visiblement décéléré en septembre. Si les grandes sociétés ont de nouveau le
vent en poupe, les PME sont toujours handicapées par l’absence de crédits bancaires.

Déjà en juin dernier, Fabrizio Quirighetti, stratège à banque Syz & Co. parlait d'une reprise en "racine carrée"
"Malgré un début de retournement conjoncturel, l’économie n’atteindra pas les niveaux d’avant la crise. Les signes de retournement de la conjoncture américaine n’annoncent pas une reprise en V, schéma le plus optimiste, ni même en U, plus pessimiste. La forme attendue est celle de la racine carrée"

Pourtant, chez Carmignac, pour Frédéric Leroux cette exubérance des marchés actions n'est pas irrationnelle. L'économie se reprend, même si la croissance promet d'être molle dans les pays développés alors qu'elle est forte dans les pays émergents.
La stabilisation des prix de l'immobilier aux Etats-Unis et le rebond boursier créent un effet de richesse chez les ménages, ce qui soutient la consommation.



Le fonds Carmignac Patrimoine est désormais investi à environ 30% en actions, à 17% en monétaire et à 53% en produits de taux.

En dépit de la volatilité des marchés, Frédéric Leroux, s'attend à une fin d'année porteuse en Bourse, soulignant que beaucoup d'investisseurs ne sont pas encore revenus vers les actions et que le marché devrait être porté par les flux.


Rappelons que le fonds Carmignac Patrimoine est l'un des meilleurs fonds 2008-2009.
Pour en savoir plus sur ces meilleurs fonds 2008-2009 (positif en 2008 et en 2009 au moins 5% YTD à fin août), cliquez ICI

25 octobre 2009 ..... Investir avec Anthony Bolton

.
Nous sommes dans un marché haussier pour plusieurs années ...

Pour Anthony Bolton la hausse pourrait durer "très longtemps"




Le 22 Octobre 2009, il a déclaré au Telegraph, "La période des soldes est terminée mais, en dépit du fait que nous sommes maintenant loin des plus bas, nous prévoyons que le marché haussier va continuer. C'est un marché haussier qui est parti pour durer plusieurs années"

Anthony Bolton pense que ce sont les secteurs de la technologie et de la consommation qui vont conduire la hausse.

Il est aussi positif sur les banques et les assurances, car elles sont encore sous-évaluées, même s'il subsiste encore une certaine inquiétude.

"Je continue de penser qu'il est juste de détenir des titres du secteur financier. Ceci pour deux ou trois ans".

Pour lui, la Chine devrait continuer à conduire la croissance économique mondiale, malgré le fait qu'à court terme le marché boursier chinois pourrait bien subir une correction.

"Pour le marché chinois il y a un risque de correction, mais les perspectives à long terme sont toujours aussi fortes ... La croissance sur certains marchés émergents sera particulièrement attrayante par rapport à la faible croissance de l'Occident".

Enfin, Anthony Bolton croit que les économies émergentes vont bénéficier de la hausse des dépenses de consommation locale. "J'aime particulièrement les marchés émergents qui peuvent très bien être tirés par leur demande intérieure, par la dynamique interne de leur économie."
Source Citywire du 22 octobre 2009 

22 octobre 2009 ..... Quel est le meilleur indicateur avancé pour investir ?

.
Le VIX ?

Le Baltic Dry ?

L'equity PCR ?

Ou une quelconque moyenne mobile ?

Vous n'y êtes pas du tout ....


Le meilleur indicateur avancé c'est:

Apple (AAPL)
 

En tout cas c'est ce qu'affirme Jim Cramer, journaliste vedette sur la chaine boursière américaine CNBC.

C’est l'action Apple qu’il faut suivre pour connaître la direction future du marché.

La preuve en image:


Source Forcast du 20 octobre 2009

Or, Apple vient de sortir ses derniers résultats, et ils sont ébouriffants. C'est comme si Apple avait trouvé le moyen de fabriquer de la fausse monnaie de manière légale ...

La récession ne semble avoir eu que très peu d'emprise sur Apple qui a vu son bénéfice net et ses revenus bondir au 4e trimestre par rapport à la même période il y a un an.
Les profits d’Apple ont augmenté de près de 50% pendant le plus récent trimestre.

L’action d’Apple n’a eu besoin que de quelques instants après la publication des chiffres lundi 19 octobre à 16h30 pour atteindre la barre des 200$ au Nasdaq dans les transactions d’après séance.
Depuis un an, le titre d’Apple a ainsi plus que doublé.

Si cette entreprise permet de prendre le pouls des consommateurs, pourquoi pas aussi le sentiment des investisseurs.

Cela semblerait donc aller plutôt fort.
Ceci alors que "presque tous les éléments sont réunis pour avoir soit le départ d'une nouvelle grande séquence baissière, soit une correction importante" pense Loïc Abadie, le 21 octobre
.


Mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade !
A l'évidence, en attendant il faut manger des pommes ...


21 octobre 2009 ..... A quand la baisse des marchés ?

.
La clé, c'est les taux ...

Quelques avis glanés ça et là ...


Tant que les taux seront maintenus à des niveaux aussi bas, cela profitera aux actions.
Lorsque des signes indiqueront un changement à la hausse des taux...
Ce sera alors le moment pour les baissiers de sortir de leur hibernation.

En l'absence de faillite colossale,d'attaque nucléaire ou de chute de météorite géante, c'est la hausse des taux qui détournera les flux financiers du marché des actions, quand elles auront bien monté, les investisseurs (terme sybillin!) arbitrant ce qui est le moins rémunérateur.

Lors des 2 dernières crises, la Fed a attendu que la baisse du chômage soit bien confirmée (7 mois et 12 mois) avant de commencer à remonter ses taux !
Pour Fernando Martins da Silva,
chef stratégiste de la Banque Cantonale Vaudoise qui s’exprimait mercredi 7 octobre devant un parterre de professionnels de la finance:

Même si la croissance rebondit vigoureusement ces prochains trimestres, l’inflation restera très contenue aux USA face à l’excédent de capacités, au chômage élevé et aux gains de productivité qui réduisent le coût de la main-d’œuvre. L’inflation de base devrait revenir entre 1 et 1.5% en 2010.

Dans ce contexte de croissance plus rapide, certes, mais encore incertaine avec des institutions financières fragiles, d’inflation contenue et ’excédents de capacités importants, la Fed devrait maintenir les taux au plancher d’ici la mi-2010 au moins.

En effet, la banque centrale US attend d’habitude plusieurs mois de recul du chômage avant de passer aux actes, ce qui paraît peu probable avant quelque temps (graphique 38).


Et que nous disait Fernando Martins da Silva en juillet dernier, pour le savoir cliquez ICI

20 octobre 2009 ..... Le 24 octobre prochain, le krach de 1929 fêtera ses 80 ans ...

.
Pourtant aujourd'hui, si l'on ne dit pas en choeur, que la reprise est là, on risque presque de finir en prison !

La psychologie des foules glisse dangereusement ...

Pour Roland Laskine (le 19 octobre 2009) les résultats trimestriels des entreprises seront globalement bons, ce qui va conduire les analystes à accélérer leur travail de révision à la hausse des bénéfices.
Ces révisions permettront de détendre les PER et donneront au CAC 40 la possibilité de gagner encore 250 ou 300 points, mais au-delà je serais assez prudent.

Avant même qu'apparaissent les premiers commentaires sur les 80 ans du krach de 1929, je voudrais donner mon avis.

1) Nous ne sommes pas en 1929.

2) Rien de dit qu'après la hausse fulgurante que nous avons connue depuis le mois de mars 2009, nous connaissions un « remake » de la rechute du printemps 1930 qui avait fait encore plus de mal aux investisseurs que la première chute de la fin de l'année 1929.

De la même manière qu'il ne faut pas avoir une lecture trop absolue et sans nuance de l'analyste technique, il n'y a pas de raisons de croire que l'histoire repasse les plats à l'identique.

Selon Steve Dubied, l'un des rares gérants avec une performance positive en 2008 et en 2009, nous nous trouvons en effet dans une situation qui est à nouveau "pile ou face" !

Chaque sentiment haussier ou baissier n'est que subjectivité en terme de "timing", alors que les raisons de chacun sont logiques et peuvent influencer le marché.

Nous ne saurons toutefois que par la suite laquelle de ces raisons aura influencé le mouvement !

Pour mieux comprendre comment Steve Dubied gère les risques, cliquez ICI

19 octobre 2009 ..... INFLATION contre DEFLATION, suite ...

.
La nature changeante du contrat social entre le secteur financier et l'économie ...

Le risque de réalisation de scénarios extrêmes devient de plus en plus menaçant ...

La volatilité mènerait-t-elle à la déflation ?


Selon Loïc Abadie (Tropical Bear du 18 octobre 2009) la version 2008-2009 du contrat social entre le secteur financier et l'économie, c'est:

1) Le gouvernement déverse une pluie de billets sur les banques sans aucun contrôle pour "relancer" plein de choses.

2) Il semble tout étonné de découvrir que les dirigeants de ces banques ont ramassé certains de ces billets qui tombaient du ciel.

3) Le gouvernement sort de son chapeau un "raid fiscal" qui permettra de récupérer au moins 0,01% des sommes qu'il a précédemment jetées par la fenêtre.

4) L'opinion publique est censée s'émerveiller de cette démonstration de force de l'action gouvernementale et du bon usage ainsi fait de l'argent public (bon là ce n'est pas tout à fait gagné, surtout si les économies replongent dans le même temps).

Et effectivement, le gouvernement britannique prépare un "raid fiscal" sur les bénéfices des banques britanniques, qui ont toutes profité directement ou indirectement de son soutien au secteur financier,  (source Sunday Telegraph du dimanche 18 octobre 2009).


Et effectivement, comme l'écrit Stéphane Monier, Responsable du département Obligations & Devises de la banque Lombard Odier (source Le Temps du 19 octobre 2009) "le volume important de liquidités injectées dans le système financier et la tentation de vouloir monétiser l’augmentation des déficits publics constituent des risques inflationnistes significatifs à long terme.



Une matérialisation de ces risques semble pourtant peu probable tant qu’aucun signe de transmission de cette liquidité abondante des banques aux autres acteurs économiques ne se fera sentir.

Avec un potentiel de «deleveraging» encore important, il nous semble illusoire de s’attendre à une reprise rapide de processus de création de crédit.


Sans minimiser le risque inflationniste à long terme, les tendances déflationnistes vont continuer à dominer à court terme. Malgré des signes encourageants, les banques centrales et les gouvernements peuvent encore faire basculer la situation dans le camp de la déflation en faisant une erreur d’appréciation de la situation et en resserrant leurs politiques monétaires et fiscales de manière prématurée.



La patience, ainsi qu’une certaine tolérance face à une hausse tant des attentes d’inflation que des déficits publics semblent devoir être le prix à payer pour éviter de manière définitive l’issue la plus défavorable à la crise.



Au risque malheureusement que les mesures prises aujourd’hui soient une source importante d’instabilité du pendule dans le futur."


Ainsi, les risques baissiers liés à la forte hausse du taux de chômage et à la sous-utilisation des capacités de production semblent dominer les préoccupations de court terme, alors que le risque inflationniste, causé par la création massive de monnaie par les banques centrales, est perçu essentiellement comme un risque de long terme, comme le conclut une étude récente publiée par la Réserve fédérale de San Francisco.


La grande menace, c'est donc une rechute de l’activité, une fois l’effet des plans de relance dissipé.
La croissance resterait à un niveau insuffisant pour générer des créations d’emplois et combler les surcapacités de production, accentuant ainsi les tendances désinflationnistes et provoquant alors une véritable entrée en déflation.



Pour mieux comprendre la problématique inflation-déflation, vous pouvez accéder à l'article le plus consulté sur ce sujet en cliquant ICI

18 octobre 2009 ..... Le moment est-il venu de prendre ses bénéfices ?

.
Vaut-il mieux se fier à l’avis des analystes, des gérants ou au sentiment des investisseurs ?

Peut-on à nouveau faire confiance à son boucher ?

L’optimisme a tout lieu d’être, et peut-être même plus qu'on ne le croit ...

Les analystes sont actuellement haussiers, dans leur majorité. Depuis plusieurs mois. Et les marchés leur ont jusqu’ici donné raison: l’indice MSCI World a bondi de 67% depuis son plus bas du 9 mars dernier, le S & P 500 des plus grandes capitalisations américaines s’est envolé de 60%.

Mais attention à



Si l’on considère que les analystes ont plutôt tendance à embrasser l’humeur majoritaire, on accordera une grande attention à la dernière enquête sur la confiance des professionnels menée par Bloomberg entre le 5 et le 9 octobre.

Selon ce document, de plus en plus de gérants – particulièrement les Américains, Britanniques, Japonais et Espagnols – pensent que le rally est terminé. Suisses et Français se montrent également moins optimistes.
(Source: Le Temps du 15 octobre 2009)


Pourtant, mercredi 14 octobre 2009, jour de publication de l’indice par Bloomberg, les marchés ont manifestement donné raison aux analystes. Toutes les bourses ont progressé.

Tâchons de résumer et d’en tirer une conclusion. Qu’on le veuille ou non, la confrontation des éléments positifs et négatifs aboutit dans le meilleur des cas à une situation de pat, écrit
Konrad Hummler dans son Commentaire d'investissement Wegelin du 5 octobre 2009.

Konrad Hummler, parfois surnommé le banquier anarchiste, c'est celui qui avait osé en octobre 2007 faire le parallèle entre la crise des subprimes et la viande de saucisse avariée:
"Les banques ont mélangé des crédits à haut risque avec des hypothèques de bonne qualité, comme on mélangerait de la viande de mauvaise qualité avec des morceaux de filet. Un seul ingrédient avarié suffit pour contaminer tout le produit. Et de fil en aiguille, plus personne ne fait confiance aux bouchers".


Deux ans plus tard, en octobre 2009, que dit Konrad Hummler:
"Si nous voyons juste, l’argumentation des pessimistes est souvent inspirée des enseignements qu’ils croient pouvoir tirer des années 1930. Ce faisant, ils oublient qu’à l’époque, les possibilités d’épanouissement personnel n’allaient guère plus loin que la mine de charbon du coin.


Le monde d’aujourd’hui, globalisé et incomparablement plus ouvert grâce à internet, offre à ceux qui sont prêts à résister et capables de s'adapter infiniment plus de possibilités de maximiser leur propre succès en dépit de toutes les menaces indéniablement présentes.
Vu sous cet angle, l’optimisme a tout lieu d’être, et peut-être même plus qu'on ne le croit."

Beaucoup d'investisseurs sont restés avec leur liquidité.


Cependant pour ceux qui sont entrés sur les marchés actions au printemps (hélas, ils ne sont pas nombreux), il est temps de commencer à prendre ses bénéfices.
Car au lieu de constamment se focaliser à prévoir le futur des marchés, peut-être devrions-nous investir un peu plus de notre temps à gérer le risque financier, c'est la recette qu'applique Steve Dubied. Avec succès, puisqu'il fait partie des meilleurs gérants 2008-2009. Pour en savoir plus sur la gestion des risques selon Steve Dubied, cliquez ICI

15 octobre 2009 ..... Comment mieux investir ?

.
Savoir bien investir c'est quoi ?

Est-ce qu'il suffit d'appliquer la bonne approche et de s'y tenir ?

Quelle est la bonne approche ?


Loïc Abadie explique sa méthode d'investissement (le 15 octobre 2009 sur Tropical Bear):

De façon générale, le débat peut se résumer à une opposition entre deux styles d'investissement : le trend following et l'approche contrarienne.

La majorité des investisseurs font du trend following, c'est à dire qu'ils aiment suivre les foules et les tendances.
Ce n'est pas du tout une mauvaise chose en soi, et ce type de gestion peut être très rémunérateur à condition d'être capable de déceler le début et les fins de tendance suffisamment tôt (le problème est que beaucoup détectent les tendances trop tard).

Mon approche est à l'inverse, elle est contrarienne, c'est à dire que je cherche à aller à l'envers du sentiment de foule dominant.

Cela me conduit :

1) Quand une tendance haussière est bien établie (2003-2006) à rechercher de "minuscules valeurs franchouillardes" ou pourquoi pas d'autres pays auxquelles aucun trend follower n'aurait l'idée de s'intéresser.
J'ai investi durant ces années sur des microcaps (y compris sur le marché libre), opérant sur des secteurs totalement démodés, et je continuerai de le faire par la suite...

En fait j'adore les valeurs dont les forums boursorama sont presque vides de commentaires, dont le "business model" n'intéresse personne !

Quand j'ai pris du VET par exemple, j'ai juste acheté pour 9€60 une valeur qui détenait 28€ de stocks et de trésorerie par action, quand au reste, c'est du bonus.

Je n'achèterai par contre jamais la valeur X ou Y à PER 15, 20 ou plus, avec un rendement de 2-3% et cotant 3 ou 4 fois les fonds propres sous prétexte que les foules lui voient un potentiel de croissance énorme et un immense avenir mondial.

2) Quand je vois un risque de retournement je préfère sortir du marché trop tôt plutôt que trop tard, sans attendre la fin de la tendance.

3) Quand tout le monde est optimiste j'ai une "fâcheuse" tendance à shorter (avec une prise de risque évidemment mesurée).

Je ne dis en aucun cas que mon approche est la meilleure, tout ce que je sais est que jusqu'ici elle m'a rapporté de l'argent, et qu'elle correspond à mon caractère (très peu grégaire, toujours à l'écart de la mode, et très méfiant vis à vis de tous les phénomènes de groupe et de foule).

Sans doute que les adeptes du trend following ont du mal à le comprendre ... peu importe, et à chacun son style !

Des erreurs de timing, tout le monde en fait.

Celles d'un trend follower se remarquent moins, parce qu'elles se fondent dans la masse ("ce n'est pas de ma faute, le marché s'est retourné de façon imprévisible", "Tout les experts étaient pourtant d'accord sur les excellents fondamentaux et le potentiel de cette action").

Celles d'un contrarien se remarquent plus ("c'est qui ce malade qui shorte en plein marché haussier", "c'est qui ce fou qui achète des actions d'une minuscule boîte pétrolière en 2003 dans un pays instable comme le Congo ?"), et sont par principe plus fréquentes (le contrarien se positionnant avant le retournement).

En conclusion, il ne faut pas attendre de ma part de conseils basés sur le trend following, simplement parce que ce n'est pas mon style de gestion et que beaucoup sont bien meilleurs que moi dans ce registre.


Que faire si le marché se retourne brutalement dans la mauvaise direction ? Quand faut-il couper les pertes ? Comment limiter les risques ? Réponse de Loïc Abadie, cliquez ICI

14 octobre 2009 ..... Déflation, encore combien de temps ?

.
Plusieurs années au moins ...

La psychologie des foules n'obéit à aucune équation et à aucun schéma rationnel



Source Cédric Spahr (Credit Suisse)

Loïc Abadie, le 3 octobre sur Tropical Bear:

Aujourd'hui on est dans une situation à mon avis très déflationniste, avec:

- Une bulle de crédit géante qui implose (le crédit décroit aussi bien aux USA qu'en Europe, malgré les tentatives des états, et ce de plus en plus vite),

- Une demande fondamentalement faible que les états tentent désespérément de soutenir à bout de bras avec leurs séries de fuites en avant, mais en y parvenant de moins en moins.

Il est assez amusant de voir qu'aujourd'hui la masse monétaire M2 stagne depuis le mois de mars aux USA malgré les flots de liquidités que les états tentent de jeter par la fenêtre ...

Ils n'ont absolument pas le moindre contrôle de la situation, la bulle de crédit étant bien trop grosse pour eux. Recettes de l'état US : 2000 milliards de $ ; dette globale US : 52 000 milliards, accroissement de la dette nécessaire pour maintenir à flot l'économie dans les années 2005-2006 : 3000 à 4000 milliards de $/an.

L'état US est un nain face à la montagne de crédit qui s'effondre.

Dans ce contexte, les dirigeants de la FED qui imaginent pouvoir piloter l'inflation et l'économie avec des formules magiques style PQ = MV (comme si la psychologie des foules obéissait à des lois rationnelles !) sont complètement à coté de la plaque.

On aura de la déflation pendant une durée de plusieurs années au moins, sauf si la fuite en avant des états atteint un niveau suffisant pour déclencher une perte de confiance des opérateurs dans la monnaie (je n'y crois pas pour l'instant, d'autant que la psychologie collective va aller vers de plus en plus de rigueur).

Dans ce dernier cas, inutile de dire qu'il n'y aura aucun pilotage possible, et que les formules du genre PQ = MV seront balayées en quelques instant par un effet d'avalanche liée à la perte de confiance dans la monnaie papier du ou des pays qui auront poussé le bouchon trop loin. On se trouverait alors dans une situation où l'état ne parviendrait plus refinancer sa dette et se trouverait en situation de faillite, la monnaie s'effondrerait, avec des taux d'inflation qui n'auraient plus vraiment de sens (100, 1000% ou plus, peu importe).

Le seuil séparant la déflation de cette situation catastrophe est totalement imprévisible (je le répète, la psychologie d'une masse d'opérateurs n'obéit à aucune équation et à aucun schéma rationnel), sans doute bien au delà du niveau d'endettement actuel de nos états vu l'exemple du Japon, mais je ne pense pas qu'il existe de voie médiance possible (du genre inflation "gentille" à 10% qui efface tranquillement la bulle de crédit sur 10-15 ans).

Si par un miracle improbable un état arrivait à obtenir ces 10% d'inflation, la hausse des taux associée ne ferait que précipiter l'implosion de la bulle de crédit et la récession associée, et on en reviendrait vite à la case déflation (ou crash du système monétaire si l'état insiste).

Pour en savoir plus sur la déflation, l'inflation, la reflation, etc, cliquez ICI

13 octobre 2009 ..... Piégé dans de sombres rumeurs en Espagne, Carmignac répond point par point aux attaques

.
La transparence est devenue un critère essentiel dans le choix d'un gérant

Surtout depuis qu'un certain Madoff a trompé et menti de manière éhontée à tous et d'abord à ses "amis", les meilleurs gérants ne doivent plus "seulement" travailler pour atteindre d'excellents résultats, mais aussi être en mesure à tout moment de pouvoir expliquer comment leurs remarquables performances ont été construites et démontrer la réalité de leurs transactions.

Ainsi la transparence est devenue un critère essentiel dans le choix d'un gérant.


C'est précisément le défi que Carmignac est en train de relever.

Pour ceux qui n'ont pas lu Mieux-Investir de hier 12 octobre, vous pouvez cliquer ICI

Par suite, hier soir, Eric Helderlé, Directeur Général Délégué de Carmignac, monte au créneau:

Dans un égal souci de tranparence, nous reproduisons l'intégralité du communiqué:


Pour des raisons qu'il est facile de deviner, Carmignac Gestion est régulièrement l'objet de campagnes de dénigrement. Depuis quelques jours, ces pratiques ont pris la forme d'une propagation de rumeurs aussi fantaisistes que malveillantes. Après avoir d'abord pris ces agissements avec philosophie, nous sommes amenés aujourd'hui à réagir plus fermement. En effet, l'un de nos partenaires banquiers en Espagne vient, dans ce contexte délétère, de retirer six de nos fonds de sa liste recommandée. Que cette initiative ait été prise sans nous en avertir est bien sûr décevant venant d'un partenaire. Mais surtout elle ne repose sur aucun fondement sérieux. Dans une note interne qui s'est vite retrouvée sur la place publique, une nouvelle direction des risques, en place depuis quelques semaines, invoque des interrogations, qui auraient pourtant  immédiatement trouvé leurs réponses si une simple "visite de contrôle" avait été effectuée. Quelles sont ces interrogations ?

-    Tout d'abord une interrogation diffuse sur la collecte réalisée et les performances. Oui, en effet, la collecte sur Carmignac Patrimoine est importante cette année, et la performance demeure très bonne: +14,8% à fin septembre 2009 pour les parts E contre +9,7% pour son indice de référence. Nous parvenons en effet à continuer de trouver suffisamment d'opportunités d'investissement, grâce à la dimension globale des univers obligataires et actions sur lesquels Carmignac Patrimoine peut être investi. Le risque de liquidité demeure constamment sous contrôle, et notre longue expérience de l'utilisation de produits dérivés simples nous permet de gérer efficacement les risques d'exposition aux devises, marchés de taux et marchés actions. Forts de cette expertise, nous sommes confiants de pouvoir continuer à générer une performance solide dans la durée en dépit d'une croissance soutenue des actifs gérés. Devrions-nous nous excuser pour la performance de Carmignac Patrimoine ?


-    Ensuite, une interrogation sur la taille de nos équipes de gestion et de support, qui serait faible au regard de nos actifs sous gestion. Notre équipe de gestion est constituée de 16 professionnels, dont quatre analystes. Son renforcement depuis 2008 inclut un gérant obligataire supplémentaire, et trois analystes, ressources allouées pour moitié au seul fonds Carmignac Patrimoine, qui profite déjà du travail conjoint de ses deux gérants Edouard Carmignac et Rose Ouahba, avec l'aide de Frédéric Leroux pour la gestion des couvertures. De plus, notre croissance depuis l'an dernier a été réalisée sans recourir au lancement d'aucun nouveau fonds, et sans même le recours à des mandats de gestion dédiés. Par conséquent, nous sommes tout à fait confiants que les ressources allouées à la gestion de nos fonds, et en particulier celles de Carmignac Patrimoine sont adaptées, ce qu'illustre d'ailleurs la continuité de leurs performances. Quant aux équipes de support, qu'en est-il ? Notre middle-office est composé de sept personnes, et le traitement des opérations, réconciliations et calculs des valeurs liquidatives est sous-traité à Caceis (Groupe Credit Agricole). S'y ajoutent trois personnes au département déontologie/juridique, trois personnes au reporting, et trois personnes  à la conformité, au contrôle interne et au contrôle des risques.


-    Notons de plus que, conformément à la réglementation française, le respect de tous les ratios statutaires et réglementaires fait l'objet d'un double contrôle par notre département Risques et  par notre dépositaire indépendant (Caceis). Par conséquent, nous sommes là encore tout à fait sereins quant au niveau des ressources mises en œuvre.


-    Troisième remarque : un changement d'auditeur pour nos fonds, qui poserait question. La réalité est pourtant simple : le cabinet d'audit Vizzavona, qui vise les comptes de nos FCP depuis 20 ans, est un cabinet français réputé qui a toujours fait un très bon travail. Mais sa visibilité hors de France est limitée. Par conséquent, pour satisfaire le désir compréhensible de certains de nos partenaires européens de voir apposée au bas de nos rapports annuels la signature d'un cabinet de renommée internationale, nous avons demandé au cabinet KPMG de co-auditer désormais aux cotés de Vizzavona les comptes de nos FCP. Le cabinet KPMG a d'ailleurs accepté cette mission d'autant plus volontiers qu'il audite déjà notre sicav luxembourgeoise.


-    Enfin, nous aurions changé de dépositaire l'an passé. Oui, bien sûr, puisque les activités de Natixis dans ce domaine ont été fusionnées dans celles de Caceis (groupe Credit Agricole), qui est donc devenu, de facto, notre nouveau dépositaire !

Nous sommes conscients que la transparence de notre gestion constitue depuis 20 ans l'un des piliers de la confiance que vous nous faite l'honneur de nous accorder. Et nous sommes particulièrement touchés par tous les témoignages de soutien exprimés ces derniers jours par nos clients espagnols, y compris au sein du groupe bancaire à l'origine de la polémique. C'est pourquoi il nous est particulièrement désagréable que des dénigrements vides de fondements se soient propagés. Nous avons décidé de nous en ouvrir à la presse, et nous nous réservons par ailleurs toute possibilité de recours contre quiconque, en contribuant à la propagation de ces allégations, nuirait aux intérêts de nos clients, de nos Fonds, ou ceux de notre société.


Carmignac Gestion, comme vous pouvez l'imaginer, jouit aujourd'hui d'une santé financière plus solide que jamais, que nous continuerons de mettre, comme depuis 20 ans, au service d'une gestion d'excellence dans la durée, la transparence et l’indépendance. N'en déplaise aux envieux.

Eric Helderlé
Managing Director


Ces attaques contre Carmignac ne sont pas du tout anodines, elles reflètent un durcissement des conditions de concurrence dans le monde de la finance
Les meilleurs sont les plus exposés. Et, il se trouve, en effet, qu'Edouard Carmignac, fondateur de Carmignac Gestion, est la personnalité la plus connue du cercle très fermé des meilleurs gérants 2008-2009 avec Evelyne CADILLON, Eric DEBONNET, Steve DUBIED, Urs HEINIMANN, Christophe JAUBERT, Rose OUAHBA, Adrian PETER et Guner TURKMEN; Détails des performances, cliquez ICI

12 octobre 2009 ..... La liquidité est devenue un critère d'évaluation essentiel ...

.
Le manque de liquidité peut se transformer en cauchemar

Carmignac réagit avec énergie face aux rumeurs ...


BBVA (Banco Bilbao Vizcaya Argentaria), deuxième groupe bancaire d'Espagne et d'Amérique latine, présent dans 37 pays, une des 100 plus grandes entreprises du monde) a retiré Carmignac de sa liste de recommandation.
Cela a évidemment suscité une inquiétude parmi les investisseurs.

S'adressant à Citywire vendredi après-midi 9 octobre 2009, Eric Le Coz,  directeur du Développement chez Carmignac Gestion, a exprimé la colère de Carmignac au sujet des rumeurs ainsi propagées concernant sa santé financière.

"Nous sommes extrêmement solides financièrement. Nous avons 400 millions € en capital-actions, entièrement détenu par les salariés.  À la fin du mois d'août, le bénéfice net de huit mois de l'entreprise est supérieur à € 90 millions. Cela devrait rassurer les gens de la santé financière de Carmignac."

Eric Le Coz a également déclaré que la due diligence de BBVA était «incomplète» et qu'il était déçu qu'aucun des experts de BBVA n'ait consulté Carmignac avant de livrer leurs conclusions.

C'est pourquoi,
demain mardi, des représentants de Carmignac s'envoleront pour Madrid afin de rencontrer BBVA.

"Nous allons leur apporter en toute transparence toutes les informations dont ils ont besoin. Nous espérons que cela leur servira de base pour changer leur avis. Ce que nous regrettons, c'est que certains de nos clients espagnols sont ainsi victimes d'une campagne de dénigrement totalement infondées".

"Certains essaient de nous faire dérailler. Donc, oui, nous nous sentons un peu en colère".

Ces critiques sont notamment axées sur la croissance rapide de Carmignac, mais Eric Le Coz rétorque qu'en raison de la nature liquide des marchés dans lesquels ils investissent, l'importance de la masse sous gestion n'est pas un problème (Source Citywire du 12 octobre 2009).

Edouard Carmignac, fondateur de Carmignac Gestion, est la personnalité la plus connue du cercle très fermé des meilleurs gérants 2008-2009 (Evelyne CADILLON, Eric DEBONNET, Steve DUBIED, Urs HEINIMANN, Christophe JAUBERT, Rose OUAHBA, Adrian PETER et Guner TURKMEN); Détails, cliquez ICI

Pour en savoir plus sur la problématique de la liquidité,
cliquez ICI

10 octobre 2009 ..... L'économie est réellement en train de repartir ?

.
Les prix ne baissent pas ...

Est-ce déjà le moment pour acheter des matières premières ?


Jean Christophe Bataille nous livre ses dernières réflexions (aujourd'hui 10 octobre 2009 à l'heure du déjeûner):

Dernières nouvelles de l'industrie Chine et US (pas piquées sur un blog, ni dans les médias, mais dans la vie réelle).

L'économie est réellement en train de repartir (grâce au battage médiatique et aux plans de soutien qui restent pour moi indispensable pour maintenir à flot le système financier et éviter une crise type 29).
Les capacités de productions ont été largement réduites depuis le début de la crise tant au niveau de l'appareil de production que des ressources humaines.

Les prix ne baissent donc pas, ni au niveau achat fournisseur ni à la consommation.
Il n'existe pour l'instant aucune pression déflationniste.

Au contraire, les supply chains (ndlr chaînes logistiques) sont désorganisées en particulier chez les émergents et les stocks de produits finis sont très faibles et l'industrie rencontre des difficultés à fournir dans certains secteurs comme l'électronique.

Les résultats de nombre d'entreprises pourraient ne pas être mauvais du fait des dégraissages et la prise de conscience de la fragilité de la reprise pourrait encore être retardée.

Autre chose, les Chinois ont acheté hier un paquet de devises US pour soutenir le dollar.
Ce qui prouve qu'ils ne sont pas encore assez autonomes pour lâcher l'amérique.

Cela veut dire également qu'il semble pour l'instant exister une collaboration internationale pour ne pas faire exploser brutalement le système monétaire et d'accompagner et de planifier la mutation dollar - 
DTS (ndlr monnaie du FMI).

Cela veut dire aussi que les monnaies pourries risquent de tenir encore jusqu'au deuxième dip (ndlr plongeon).
C'est plutôt bon signe pour ceux qui veulent acheter du papier pas cher en particulier des MP (ndlr matières premières) en monnaie courante dans les deux ou trois années qui viennent.

Mais prudence, voilà ce que dit Evelyne Cadillon concernant les matières premières (ressources naturelles):

La hausse des cours enregistrée sur les valeurs du secteur en septembre ne change en rien mon analyse.
Il est toujours extrêmement difficile de prévoir au jour près le zénith et le nadir des marchés.
En revanche, l’accumulation de nouvelles économiques médiocres en provenance des USA et de la
Chine me conforte totalement dans l'analyse que:

La crise est finie, la reprise n’est pas là.

Or, les marchés ont besoin d’une dynamique de croissance pour progresser.

L’échéance se rapproche. Pour autant, ce ne sera pas une aggravation de la crise économique et je mettrai à profit le repli qui me parait inéluctable pour revenir sur les marchés dès que les cassandres se manifesteront. Actuellement dans le fond Orion Ressources Naturelles que je gère, j'ai 93% de liquidité.

Au 30 septembre 2009, le fond Orion Ressources Naturelles (matériaux de base, industries d'extraction, de matériel et de transport nécessaires à cette activité ...) réalisait une performance positive de 56.8% contre 21.27% pour l'indice S&P Natural Resources €.

Pour en savoir plus sur les performances d'
Evelyne CADILLON et des meilleurs gérants 2008-2009, cliquez ICI

9 octobre 2009 ..... Jusqu'à quand la hausse des marchés ?

.
Aujourd'hui les réponses argumentées du gérant Anthony Bolton, de l'économiste Nouriel Roubini et de Jean Christophe Bataille ...

Dans un entretien au Wall Street Journal mis en ligne jeudi 8 octobre 2009, Nouriel Roubini a indiqué qu'il craignait une "correction" sur les marchés boursiers au dernier trimestre 2009 ou au premier trimestre 2010, estimant que la remontée depuis mars avait été trop rapide.

Selon lui, une partie de la remontée s'appuie sur des données économiques concrètes, mais "mais elle est venue si tôt et si vite à mon avis qu'elle diverge des fondamentaux économiques sous-jacents".

Ce professeur à l'Université de New York, connu pour avoir prédit la crise, a également souligné que d'après lui la reprise économique serait "faible" aux Etats-Unis, et marquée par un taux de chômage durablement élevé, "bien au-dessus de 10%" pour un certain temps.
"Je suis autant inquiet, voire plus, pour la zone euro et le Japon que je le suis pour les Etats-Unis"

Jean Christophe Bataille est d'accord avec Roubini "L'économie est plombée. Sur la bourse, le jeu des monnaies rend difficile toutes les prévisions"

Au tour du gérant-vedette des fonds Fidelity, Anthony Bolton qui est considéré comme le meilleur "stock-picker" de la Bourse de Londres.
Le 28 mai dernier, il affirmait dans un interview à Challenges.fr "C'est le bon moment pour investir. Je mets ma main au feu que nous connaîtrons une hausse de 15% dans les prochains mois. Mais, pour doubler vos actifs, il faudra être plus patient. Vous pourriez avoir à attendre plusieurs années."

Anthony Bolton est parfois trop optimiste: il y un an, quand les représentants américains rejetaient le plan Paulson de sauvetage des banques, il pensait déjà que le marché britannique avait touché le fond "ou en est proche", même s'il ne prévoyait pas un rebond spectaculaire... "Ce sera un retournement lent et de longue durée", prédisait-il.
Car, après 15 mois de marché baissier, "le sentiment est si négatif que la seule porte de sortie est vers le haut".

Aujourd'hui, il est d'avis que nous entrons sur un marché haussier pour encore un an minimum sur les actions mondiales, avec les pays émergents comme locomotive.

"Une faible croissance signifie des taux d’intérêt bas, et effectivement c’est un des meilleurs environnements pour investir sur les actions"

Quel sont ses critères de décision:
"J'ai trois signaux : les cycles historiques de hausse et de baisse; l'humeur des investisseurs, car c'est dans les extrêmes qu'il y a des opportunités ou du risque; le niveau des fonds monétaires par rapport au marché."

8 octobre 2009 ..... La déflation persiste dans la zone euro

.
Que faut-il entendre par déflation ?

Comment investir en déflation ?

La réponse de Loïc Abadie (le 3 octobre 2009 sur Tropical Bear):

Par "déflation", j'entends :

- Une situation où une forte majorité d'actifs patrimoniaux voit sa valeur baisser, ce qui signifie que le cash gagne du pouvoir d'achat face à une majorité d'actifs et qu'il est intéressant pour un investisseur de rester en cash à attendre que ces actifs baissent.

- Une situation où les prix à la consommation baissent (peu importe que ce soit -0,1% ou -5%, tout chiffre négatif sur un an suffit à définir la déflation).

- Une situation où le crédit se contracte, et où les opérateurs ne veulent pas augmenter leur endettement parce qu'ils anticipent des baisses de prix.





Romain Boscher, directeur des gestions de Groupama AM, compare
l’économie mondiale à un "grand voilier" dont les capitaines ont affalé les voiles dans la tempête.
Le vaisseau est sauvé, mais "les chômeurs sont à l’eau" (
le 28 septembre 2009).
Les surcapacités et la réduction du pouvoir d’achat des ménages vont provoquer en 2010 la déflation".

"les marchés financiers comme les particuliers vont devoir s’habituer à ce contexte déflationniste, qui est parti pour durer".

7 octobre 2009 ..... Après les vendanges, voici venir le moment de vérité avec les publications trimestrielles ...

.
L'occasion de nouveaux stimuli ?

Ou

Allons-nous être rattrapés par la réalité ?

Quelles sont les annonces qui font monter ou descendre les cours ?


Le marché est devenu un marché attentiste, il va d’annonce en annonce, de chiffre économique en chiffre économique.

Il attend l’avalanche des publications trimestrielles et ça tombe bien, parce que cette semaine, ce soir pour être précis, on va commencer avec le A comme Alcoa qui va, comme le veut la tradition, ouvrir les feux.

Petit rappel des règles:

- Revenus dans les attentes (voire au dessus), Ventes dans les attentes (voire au dessus) et prévisions positives = entre 3 et 5 % de hausse sur le titre.

- Revenus dans les attentes (voire au dessus), mais ventes en dessous des attentes et/ou prévisions timorées = entre 10% et 20% de correction

- Revenus en dessous des attentes, ventes en dessous et prévisions pourries = les femmes et les enfants d’abord ... (N'oubliez pas vos stop-loss ... ICI )

Source Thomas Veillet (Morning Bull du 5 octobre 2009)

6 octobre 2009 ..... Pour l'or, cette fois c'est parti ?

.
Pourquoi ?

Spéculation financière ou réalité économique ?


Retour en arrière ...
Roland Laskine, dans JDF Hebdo du 31 janvier 2009:



"L'objectif n'est pas de spéculer, mais de se protéger.
 
C'est la raison pour laquelle il importe de mettre de l'or en portefeuille. Notre objectif n'est pas de vous pousser à spéculer sur une poursuite de la hausse du prix du métal jaune, mais de vous inciter à mettre en place une stratégie d'investissement défensive face à la baisse du prix des actions et aux risques d'érosion du pouvoir d'achat de la monnaie."

Et aujourd'hui, 8 mois plus tard, les conseils de Roland Laskine sont-ils toujours d'actualité ?

En attendant que le dollar soit abandonné, la monnaie de transition pourrait bien être l'or, selon des sources de banques chinoises.

"Le parcours de l'or est intéressant. Il est revenu dans son range autour de 1000 dollars l'once.
Le franchissement de 1033 dollars l'once le positionnerait en direction de 1200-1300." nous dit Jean Christophe Bataille aujourd'hui 6 octobre à l'heure du déjeûner.

Et qu'en pense Evelyne CADILLON qui appartient au cercle très fermé des meilleurs gérants 2008-2009 (avec Edouard CARMIGNAC, Eric DEBONNET, Steve DUBIED, Urs HEINIMANN, Christophe JAUBERT, Rose OUAHBA, Adrian PETER et Guner TURKMEN) et qui précisèment gère le fond Orion Or et Métaux Précieux:

"Les cours de l’or, en l’absence totale d’inflation font preuve d’une étonnante fermeté qui n’est pas exclusivement due à la faiblesse du dollar. 


Un élément extérieur qui peut être déterminant dans les mois à venir est apparu:

La Chine achète massivement.

L’inconvénient de la situation est que nous ne serons pas prévenus si elle cessait d’intervenir.
Pour le moment, c’est donc un soutien important à l’évolution des cours des métaux précieux."

A suivre ...


Pour en savoir plus sur les performances d'Evelyne CADILLON et des meilleurs gérants 2008-2009, cliquez ICI