AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

30 septembre 2009 ..... Comment investir dans l'incertitude ?

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Hausse, baisse ?

Fin du rebond ou simple correction ?


De toute façon, c'est les montagnes russes

Paré à couper les positions ...



"Je ne sais pas ce que fera le marché demain, mais j'ai deux convictions:

La première, c'est que jusqu'à preuve du contraire, malgré toutes les péripéties que nous vivons, nous sommes en période de sortie de crise et ce type de configuration de marché est traditionnellement favorable aux actions.

Mon autre conviction, et là je me répète, c'est le sentiment d'avoir choisi des titres à peu près présentables dans chacun de mes portefeuilles. Des valeurs qui sont en tout cas adaptées à l'orientation spécifique de chaque portefeuille (offensif, sécurité, rendement, Europe).

Douter de ses choix à la moindre alerte n'est pas une bonne stratégie.

Sans doute faudra-t-il commencer à faire des arbitrages dans les semaines à venir, mais jamais dans la précipitation en donnant l'impression que les choix précédent étaient les mauvais."

Roland Laskine, au soir du 28 septembre 2009


Et aujourd'hui, juste avant la baisse du CAC 40, Loïc Abadie, lui, confirme ses convictions baissières:

"Reprise de BX pour moi (14% du PEA) à 56.

Mes critères habituels (sur le VIX et le PCR) ne sont pas du tout respectés, mais le rebond semble avoir avorté contrairement à ce que je craignais, et le PMI à 46, donc à nouveau en zone récession est une vraie surprise.

Niveau de stop potentiel : les plus hauts de la journée d'hier, soit environ 3845 sur le CAC."

29 septembre 2009 ..... Octobre rouge ?

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Attention, la vulnérabilité des marchés s'accroît

Actions ... Vendez
?

L'ours a-t-il muté en boeuf  ?




Le retour de la croissance économique au 3e trimestre donne du crédit à cette transformation.
Toutefois, la reprise demeure hésitante.

Les dernières données concernant les ventes de logement et les commandes de biens durables ont été décevantes.
Les prix des logements continuent de descendre sur base annuelle, même si le rythme de la baisse ralentit; en effet, les prix des logements ont augmenté en moyenne de 1,6% en juillet par rapport à juin.





Au 28 septembre 2009, les conclusions d’investissement de Michel Lagier (Banque Privée Edmond de Rotschild) sont que le soutien gouvernemental et le restockage au niveau des sociétés devraient assurer une croissance économique d’environ 3% au second semestre 2009.
 

Cependant, Les perspectives 2010 sont, plus incertaines.
 

Actuellement, l’évaluation boursière est loin d’être déprimée et reflète même un optimisme certain. La vulnérabilité des marchés à d’éventuelles déceptions s’en
trouve augmentée.
Ainsi, des prises de profits semblent judicieuses, après le bond de 56% du S&P500 depuis son creux en mars dernier.

Sur son billet au soir du 28 septembre 2009, Olivier Crottaz est encore plus direct:

Actions... Vendez

Nous sommes très proches du top.

Le Matin, qui est un journal tout sauf économique (loin s’en faut), se met à dire que ça repart et que les marchés ont encore 10 à 15% de potentiel….

Au secours ! il fallait le dire en mars !

Vous pouvez lire l'article complet
d'Olivier Crottaz avec un extrait vidéo d'anthologie en cliquant ICI

28 septembre 2009 ..... Que faire si le marché se retourne brutalement dans la mauvaise direction ?

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Quand faut-il couper les pertes ...

Comment limiter les risques ...

La réponse de Loïc Abadie, au soir du 28 septembre après une journée à sueurs froides (clôture du CAC 40 +2.3%, écart de 3.3% en séance):
 

"Je garde ma ligne pour le moment, parce que elle est assez petite (15% du PEA), parce que j'ai dans le même temps toujours 20% de small caps et que l'equity PCR est actuellement en séance à 0,53 seulement.

Ceux qui ont des grosses lignes ont à mon avis raison de couper, vu qu'il est vraiment risqué d'insister après un rebond aussi franc sur le bas du canal ascendant qui est en place depuis le mois d'août (pour ma part en cas de nouvelle hausse demain, j'abandonnerai sans doute, vu que ce soir les BX sont revenus à mon prix d'achat).


Vouloir shorter à contre-tendance, en "contrarien" (c'est ce que je fais) est par nature très risqué.

Donc pour limiter ce risque il faut être vraiment rigoureux sur ses points d'entrée :

- shorter uniquement les points bas significatifs sur le VIX et l'equity PCR (moyenne 5j et si on veut un complément d'info quand les US sont ouverts, l'instantané).

- shorter près du haut du canal ascendant de l'indice (quand il y en a un comme actuellement).

Si on respecte ces conditions (ce n'était pas le cas ce matin), on a de fortes chances d'avoir au moins un bon point d'entrée , et de pouvoir sortir sans grosse casse si le marché ne se retourne pas comme on l'espérait et relance à la hausse après avoir fait une simple correction.
Sinon, on cumule vraiment tous les risques !"


Pour en savoir plus sur la problématique de "couper les pertes", cliquez ICI

25 septembre 2009 ..... Quelles sont les performances des gérants qui ont su, à la fois, affronter l'ouragan de 2008 et assurer en 2009 ?

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Performance YTD
 
Performance 2008

Peak-to-valley
 

Ratio de Calmar 


Les critères retenus sont:
1. Performance positive en 2008,

2. Performance d'au moins 5% à fin août 2009 (soit une performance annualisée de 7.5%),

3. Devise: EUR ou USD ou CHF.

Pour tout savoir, cliquez  ICI

P.S. Si vous connaissez d'autres gérants,  n'hésitez pas à nous les faire connaître en envoyant un message:  ICI

24 septembre 2009 ..... La crise boursière est-elle déjà oubliée ?

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Ou seulement presque ...

Je crois toujours que les marchés vont corriger (Olivier Crottaz sur blog.crottaz-finance.ch le 24 septembre 2009)

Alors, comment investir à la baisse puisqu'on ne connait évidemment pas le point de retournement exact du marché ...

La réponse de Grégoire, gérant de fond (le 8 septembre 2009):

Je ne connais hélas pas le point le plus haut du marché, et en fait, je ne cherche pas à savoir, car c'est de la loterie...
J'investis de façon séquencée.

Explications:

J'investis en short, 5. Hélas le marché monte de 5%, je suis donc à -5% sur mes positions.

J'investis alors encore 5, mes positions se trouvent alors à -2,5%. Hélas, le marché monte encore de 5%; mes positions sont à -7,5%.

J'investis alors 10, mes positions sont à -3,75%, avec un total de 20 investi. Le marché monte encore de 5%,

J'investis donc 20...etc...etc...

A un moment le marché va bien se retourner, et là ce sera gagnant.

J'utilise en ce moment un pas de 5% sur le marché, alors qu'avant l'été le pas était plutôt de 10%

La réduction du pas d'investissement, vient du fait d'un retournement proche probable, et je désire être assez blindé en short.

Pour l'instant, j'ai investi 20% en short. Si le cac reprend 5%, je serais à 40% en short; et s'il reprend 10%, je serais 80% short!

Voilà c'est ma stratégie.

23 septembre 2009 ..... Est-ce le début de la correction ?

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Suite aux déclarations de Dominique Strauss-Kahn,

Loïc Abadie se positionne ...


Décision pour moi:

Je viens de reprendre 15% de mon PEA en BX4.

Cette fois, il n'y aura pas de stop serré sur cette partie, si les indices montent dans le cadre d'une petite vague 5, je complèterai jusqu'à un niveau de 33% du PEA (niveau maximum pour moi) à environ 2-3% au dessus des niveaux actuels.

Stop global de la position pour moi : la zone 1095-1100 sur le SP500.
Par contre, évidemment, si les indices corrigent suffisamment dans les jours à venir (sous 1057 sur le SP500), je déplacerai mon stop au prix d'achat pour ne rien perdre.

Je conserve mes 20% de small caps.

Bon j'oubliais de citer ma source , le meilleur market timer de la planète actuellement en poste à la tête du FMI. Il vient de déclarer ce mercredi 23 septembre 2009 à New York :

"le moteur de la croissance semble être en train de redémarrer"
" j'espère que le pire est derrière nous. Nous semblons avoir évité le désastre"

Le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn avait remarquablement trouvé le point haut de mai 2008, deux séances de bourse seulement avant le sommet du rebond et le départ de la grande vague baissière qui a suivi grâce à cette déclaration du 15 mai 2008: "Il y a de bonnes raisons de penser que les institutions financières ont révélé l'essentiel (des dégâts), surtout aux Etats-Unis (...) Les pires nouvelles sont donc derrière nous"

Loïc Abadie, le 23 septembre 2009 à 16h37 sur Tropical Bear.


Pour suivre le fil des différentes déclarations de Dominique Strauss-Kahn, cliquez ICI

23 septembre 2009 ..... Les pneus chinois vont-ils déclencher une réaction en chaîne de mesures commerciales protectionnistes ?

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Après des mois de calme, les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine sont
brutalement remontées ...



Afin de préserver les entreprises pneumatiques domestiques, le président américain Barack Obama a signé un décret imposant des droits de douane supplémentaires sur toutes les importations de pneus chinois utilisés sur les voitures et les véhicules légers pour une période de trois ans.

En retour, Pékin a ouvert une enquête anti-dumping visant des pièces de voitures et des volailles en provenance des Etats-Unis et déposé une plainte officielle contre les Etats-Unis auprès de l'Organisation mondiale du ommerce (OMC).

Les marchés financiers ignorent pour l’instant cette bataille entre les deux plus grandes économies de la planète, en réalisant le poids négligeable de la partie pneumatique dans l’ensemble des exportations chinoises.


Pourtant, ce conflit risque de déclencher une réaction en chaîne de mesures commerciales protectionnistes
et de provoquer un nouvel appel à l’appréciation de la monnaie chinoise (RMB).

Depuis mars 2009, la monnaie chinoise profite de la chute du billet vert et devient plus compétitive.

Ainsi, la dépréciation du RMB a atteint 10% vis-à-vis de l’ensemble des devises de ses partenaires commerciaux.
En même temps, grâce au plan de relance et à une explosion des prêts bancaires,  l’économie chinoise a connu un redressement remarquable.
La production industrielle a progressé de 12,3% sur 12 mois en août et l’objectif d’une croissance de 8% fixé par Pékin au début de cette année semble désormais trop modeste.
les exportations chinoises pourraient connaître une augmentation annuelle de 15% d’ici six mois.

Aujourd'hui, selon le calcul du Fonds monétaire international (FMI), la devise chinoise est sous estimée de 43% par rapport au dollar en mesure de la parité du pouvoir d’achat.
Source Michel Lagier (Banque Privée Edmond de Rotschild, le 21 septembre 2009).

Et avertit Jim Rogers (l'ex-bras droit de Georges Soros) dans un entretien accordé à la chaîne CNBC le 14 septembre 2009:

Vous commencez à voir les Etats-Unis utiliser le protectionnisme encore une fois... Nous allons avoir des crises de change, ce n'est pas encore terminé.
Le protectionnisme sévit partout dans le monde.
La Chine a économisé beaucoup d'argent pour les jours de pluie, il pleut et elle est en train de le dépenser.
Mais la Chine ne peut pas sortir l'Amérique ou l'Inde ou l'Europe de tout cela. Leur économie ne représente qu'un 10ème des États-Unis.

Et enfin Jean Christophe Bataille nous rappelle que si le protectionnisme se développe, l'inflation risque d'être plus importante que prévue à terme (le 13 septembre 2009).

22 septembre 2009 ..... Jusqu'à quand les baissiers devront-ils attendre pour pouvoir investir ?

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Pourquoi le marché se comporte-t-il comme cela ?

Est-ce que cela nous prépare une consolidation qui ne soit qu'horizontale ...




Une famille de bears en train d'attendre la baisse (source Futbot)

"Depuis le 9 mars 2009" nous dit Futbot, le 12 septembre sur son blog, "nombre de gourous baissiers ont perdu de leur superbe auprès de l'opinion publique et des médias.
Il en va ainsi du célèbre Roubini, qui fut l'invité de tous les plateaux pendant la crise, et qui maintenant commence à être raillé pour n'avoir pas vu le rebond du siècle.

C'est ainsi, les gourous ont tous eu leur heure de gloire, mais tous ont connu le déclin et le dédain de ceux qui les avaient adulés.
Les célébrités de Wall Street se font et se défont à la vitesse des vagues haussières et baissières, avec toujours un brin d'amnésie."


Ce qui est certain, c'est que Loïc Abadie a coupé ses positions baissières ce matin après l'ouverture.

"J'ai l'intention de revenir assez vite, mais en attendant ça commence à ressembler beaucoup à une consolidation horizontale qui se termine, avec une petite vague 5 haussière à venir, donc je ne préfère pas prendre le risque." Loïc Abadie le 22 septembre 2009 à 10h37 sur Tropical Bear.

Pas de vrai baisse sans un élément déclencheur.

20 septembre 2009 ..... La confiance revient, mais reste-t-il suffisamment de cash pour encore alimenter la hausse ...

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Où allons-nous ?

S'alarme Steven Grasso, courtier au parquet de Wall Street. Pour lui, la reprise est réelle mais fragile.
Il considère que les effets des plans de relance vont bientôt s'estomper. M. Grasso estime qu'en 2010, le flot de bonnes nouvelles risque de s'interrompre, et qu'une "correction" des marchés boursiers semble alors inévitable.

Pourtant, les signes de la reprise économique s'accumulent.

Aux Etats-Unis, le département du commerce a fait état mardi 15 septembre d'un rebond des ventes de détail de 2,7 % par rapport au mois précédent, après une baisse de 0,2 % en juillet. Il s'agit de la plus forte progression depuis janvier 2006.

Or les ventes de détail sont un élément clé de la reprise, car elles donnent la tendance de la consommation des ménages, principal moteur de la première économie mondiale. Du côté de la production américaine, l'activité industrielle dans la région de Philadelphie, qui fait office de baromètre national, s'est aussi améliorée en septembre, pour revenir à son meilleur niveau depuis juin 2007.

La hausse spectaculaire des marchés est aussi entretenue par l'abondance de liquidités. Les politiques monétaires accommodantes, censées encourager la reprise, contribuent en effet à augmenter la masse d'argent en circulation. "Il y a plein de pognon, il faut bien le placer quelque part, et pour le moment, les actions sont un investissement intéressant", traduit un analyste.

Vraiment, "Il y a plein de pognon" ?



Selon ce graphique (source Tropical Bear), au 2 septembre 2009, le niveau de liquidités des fonds institutionnels US est historiquement bas (voisin de 4%), sans doute encore plus bas aujourd'hui.
En théorie, ils peuvent encore diminuer encore un tout petit peu pour rejoindre leurs niveaux du sommet de bulle de 2007, mais c'est très loin d'être certain, ils sont déjà à celui du sommet de la bulle internet de 2000.

Ainsi, selon Loïc Abadie (le 20 septembre 2009), ces graphiques nous montrent bien à quel point la situation de la fin des années 90 et 2000 est exceptionnelle et anormale au niveau de l'historique long terme (comme les rendements anormalement bas et les PER historiquement élevés) :

C'est un argument de plus en faveur d'un marché baissier de longue durée ...

17 septembre 2009 ..... Quelle allocation d'actifs aujourd'hui ?

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Est-il encore sensé d'avoir un portefeuille équilibré pour éviter les paris "risqués" ?

Comment se positionnent Loïc Abadie et Jean Christophe Bataille ...


D’une année à l’autre, les classes d’actifs «gagnantes» et «perdantes» alternent. Un portefeuille balancé limite les risques et ... les rendements.

Une des pierres angulaires de la théorie financière en matière d’investissement est la notion de diversification. La diversification est fondée sur l’idée que le couple rendement/risque peut être amélioré par la construction d’un portefeuille à l’aide de classes d’actifs qui sont peu corrélées.

La mise en oeuvre de ce principe de diversification dépend de l’existence de classes d’actifs qui offrent un faible niveau de corrélation, c’est-à-dire des classes d’actifs qui évoluent différemment dans le temps.

Or, la spirale déflationniste qui a touché les investisseurs a fait baisser différentes classes d’actifs, notamment les actions, les obligations et  encore d'autres produits classés alternatifs (et normalement décorrélés des actions).

Suite à ces pertes généralisée, cette méthode d'investissement est-elle encore adaptée ?

Ne serait-il pas préférable de plus se concentrer sur une meilleure maîtrise des risque à travers un money management rigoureux ?

Alors qu'aujourd'hui les baissiers vivent un véritable Verdun boursier et capitulent les uns après les autres, comment se positionne Loïc Abadie et Jean Christophe Bataille:

Loïc Abadie (le 16 et le 17 septembre 2009):

"J'ai toujours mes small caps. Objectif 20-22€ sur VET, ce qui signifie que je ne suis pas loin d'alléger (quitte à reprendre après le détachement des deux dividendes).

Pour moi on est effectivement depuis ce soir (ndlr mercredi soir 16 septembre 2009) dans une zone où on a un bon point d'entrée short (dans une optique de swing MT où on n'est pas à 1 ou 2% près).
Equity PCR à 0,45 en ce moment, VIX sous 23.

Sur les positions haussières, prendre les bénéfices demain jeudi ou vendredi, vu qu'on est en train de faire un nouveau pic d'optimisme assez important."

Et le 17 septembre 2009
:

"Je confirme donc être rentré en BX mercredi soir 16 septembre, principale raison : equity PCR extrêmement bas à 0,45 (si c'était à refaire aujourd'hui, je ferai le même choix).


Si ce pic d'optimisme sur l'equity PCR se confirme je pense renforcer la position (environ 20% du PEA pour l'instant).

Comme bémol, on notera qu'il n'y a pas le moindre signe d'essoufflement du mouvement haussier sur les oscillateurs classiques (RSI et autres), mais cela ne se produit pas toujours (elliotwave faisait observer à juste titre que le RSI était au sommet en avril 1930 juste avant le démarrage du plus grand marché baissier de ces 100 dernières années).

Une chose est pour moi acquise, il est extrêmement dangereux de continuer à acheter en ce moment avec des indicateurs d'optimisme aussi élevés.

Ma stratégie est en général contrarienne : je vise les retournements plutôt que suivre la tendance, idem sur mes choix d'actions où je préfère largement les valeurs oubliées et démodées à celles qui déchaînement l'enthousiasme. "

Jean Christophe Bataille (le 16 et le 17 septembre 2009):

"Je suis autour de 6 % du patrimoine en actions actuellement dont 30 % en position or, 45 % en grosses défensives de chez Rotschild qui sont en ascension du fait de la rotation sectorielle et 25 % MP, valeurs de croissances internationales et Chine.

J'ai tout de même commencé à prendre quelques bénéfices sur les aurifères.

Une correction devrait tout de même s'opérer à court terme sur les indices actions vu le niveau d'optimisme. Je ne suis pas sûr de l'orientation de l'or dans ce cas.

J'ai désormais 8 % du patrimoine en or physique long terme. J'ai donc aujourd'hui plus d'or physique que d'actions. C'est sans précédent pour moi.

Par ailleurs je ne shorterai pas tant que ce ne sera pas évident.
Je ne spécule pas à la hausse non plus puisque je joue surtout les actions en volumes.

Je crois qu'on va rentrer dans une période dangereuse sans préjuger de la poursuite ou pas de la hausse.

J'ai bien peur que le marché ne se remette à baisser au moment même ou tous les bears (ndlr les baissiers) complètement découragés n'auront plus en portefeuille aucun dérivé baissier. C'est d'ailleurs la disparition des positions shorts (qui sont aussi des achats qui font encore monter les indices) qui amène en général le marché à une vraie position de surachat."

16 septembre 2009 ..... Investir dans la perspective de la fin du rebond ou du début d'une belle et longue reprise ?

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Cette fois, c'est ABSOLUMENT sûr ...
le marché va baisser...

OU

Si Ben le dit ...
Alors on est bon ...


Le président de la réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, a déclaré mardi que la récession économique du pays est très probablement terminée.

De plus en plus de données montrent que la plus grande économie mondiale est sortie de la pire récession qu'elle ait connue depuis les années 1930, a déclaré M. Bernanke qui répondait aux questions posées à la Brookings Institution, think-thank basé à Washington.

La politique de l'hélicoptère aurait-elle donc si bien fonctionné ...


Pour Thomas Veillet (Morning Bull du mercredi 16 septembre 2009):

"Quand Ben est là, tout va ...

Quelle meilleure façon de fêter la disparition de Lehman Brothers, il y a tout juste un an, en terminant au plus haut de l'année 2009 ?

Franchement il est difficile de faire mieux. Alors que la plupart des intervenants avaient commencé ce mois de septembre la peur au ventre et la conviction (ABSOLUMENT-CERTAINE-CETTE-FOIS-C'EST SUR) que le mois de septembre devait être pourri ou ne serait pas, le doute s'immisce.

Aujourd'hui nous sommes à mi-chemin de ce mois et la peur au ventre commence à se transformer en trouille aigüe, celle d'avoir (encore une fois) raté le train...

On peut le retourner comme on le veut, mais la force de ce marché est impressionnante, même si en décortiquant un peu les choses, on est en droit (logique) de se poser des questions, pour le moment, le marché lui, ne s'en pose pas :

"THE ONLY WAY IS UP, BABY"

Et si l'on en croit les techniciens, on n'est pas loin de tout casser pour donner encore une nouvelle impulsion aux indices pour aller chercher encore plus haut, du coup, je ne suis pas loin de vous parier que les statisticiens vont nous trouver une nouvelle certitude pour le mois d'octobre (mois des crash-pire trimestre de l'année, etc....), pour nous confirmer, que cette fois, c'est ABSOLUMENT-CERTAIN-CETTE-FOIS-C'EST SUR, que le marché va baisser..."

C'est en tout cas ce que pense Jim Rogers, le financier américain médiatique établi à Singapour:

"Je m’attends à ce qu’une crise monétaire éclate cet automne, voire au début de l’an prochain. En fait, le pire de la crise est à venir», a-t-il lancé lundi 14 septembre sur la chaîne télévisée CNBC.

"Comment la solution pour la dette peut-elle passer par davantage de dettes? Le rebond actuel est une simple conséquence du fait que les gens ont moins consommé en 2008 et se retrouvent contraints d’acheter le minimum vital maintenant. Mais après cela…

Et en plus les Etats-Unis flirtent avec l’idée de recourir au protectionnisme. Et ils ne sont pas les seuls, en Asie aussi on y pense de plus en plus. Si cela se vérifie, nous assisterons à une crise monétaire à l’échelle mondiale"

"Comment la solution pour la dette peut-elle passer par davantage de dettes ? Le rebond actuel est une simple conséquence du fait que les gens ont moins consommé en 2008 et se retrouvent contraints d’acheter le minimum vital maintenant. Mais après cela…"


Pour en savoir plus sur la politique de l'hélicoptère de Ben Bernanke, cliquez  ICI

15 septembre 2009 ..... Quels sont les gérants qui, il y a un an, ont su prendre les bonnes décisions ?

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Ce 15 septembre 2008 les bourses s'effondrent ...

Les capitalisations fondent ...

Les marchés de crédit entrent en glaciation, acculant à la faillite, à la vente ou à la nationalisation de nombreux fleurons de la finance mondiale.


C'est aussi le moment où il devient clair qu'après avoir frappé la planète financière, la crise va s'étendre à l'économie réelle, aux entreprises, aux ménages, et même aux Etats.

C'est le début d'une crise majeure. HISTORIQUE

Par suite, le risque systémique se déploie inexorablement au coeur de multi-nationales, forteresses réputées imprenables ...

 

Alors, quels sont les gérants qui ont compris comment faire face ...

Aujourd'hui 15 septembre 2009, jour anniversaire de la faillite  de Lehman Brothers, sur Mieux-Investir, voici la liste (à compléter) des gérants qui ont su affronter l'ouragan de 2008 et, qui  plus est, savent aussi naviguer par beau temps.

Les critères retenus sont:


1. Performance positive en 2008,
2. Performance d'au moins 5% à fin août 2009 (soit une performance annualisée de 7.5%),
3. Devise: EUR ou USD ou CHF.

Vous avez été nombreux à proposer des gérants.
Pourtant ce sont souvent les mêmes noms qui reviennent, surtout un nom ...

Edouard Carmignac

"Un stock picker fabuleux et un analyste de talent" selon Jean Christophe Bataille (le 13 septembre 2009 sur Tropical Bear)

Les autres sont moins connus, mais tout aussi méritants.

Grâce à leurs magnifiques performances, ils gagnent à être mieux connus.

Voici leurs noms (par ordre alphabétique):

Evelyne CADILLON (Orion Or et Métaux Précieux)

Edouard CARMIGNAC (CARMIGNAC Patrimoine)


Steve DUBIED (Trading-Concept)


Urs HEINIMANN (DM Asymmetric)

Christophe JAUBERT (HDF Trading)

Rose OUAHBA (CARMIGNAC Patrimoine)


Adrian PETER (DM Asymmetric)


Guner TURKMEN (SCS Consistency)


La semaine prochaine, Mieux-Investir vous fera entrer dans le détail de leurs performances (rendements 2008, 2009, Peak-to-valley, Calmar) et plus encore ...


Si vous en connaissez d'autres,  n'hésitez pas à nous les faire connaître: ICI

14 septembre 2009 ..... Comment Loïc Abadie, le champion de 2008, a-t-il négocié le rebond de 2009 ?

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Quelles sont aujourd'hui ses performances ?

Rappelons que Loïc Abadie a multiplié par six son portefeuille titres (plan d'épargne en actions "PEA") entre 2003 et 2008.
Il applique une méthode présentée dans son livre "La crise financière en 2008 / 2010. Mode d'emploi pour la décrypter et l'exploiter"

Pourtant depuis quelques semaines, Loïc Abadie est sous le feu des critiques.

Sa méthode ne fonctionne-t-elle plus ?

A-t-il perdu ses repères ?

La réponse en image:



Ainsi, malgré plusieurs prises de positions baissières perdantes, Loïc Abadie affiche une performance YTD de 23,34% (au 11 septembre 2009).

"Sur les shorts, j'en ai tenté quelques uns effectivement depuis mai-juin, tous coupés très vite, certains avec de petits gains, d'autres avec de petites pertes, parce que les points d'entrée présentaient tous des risques importants. Et je vais persister dans cette stratégie, sauf si un point d'entrée majeur se présente auquel cas mes stops seront plus lâches." Loïc Abadie, le 11 septembre 2009.

Avec une allocation cash toujours importante (82% au 11 septembre), donc une exposition au risque qui reste faible, une performance de 23%, c'est tout simplement formidable.
Ceci d'autant plus que Loïc Abadie n'est pas un gérant professionnel.

Et peu nombreux sont les gérants professionnels qui ont su, eux aussi, atteindre des performances positives en 2008 et profiter du rebond de 2009.

Qui sont-ils ?

Demain sur Mieux-Investir, vous trouverez une première liste de ces gérants.

10 septembre 2009 ..... Mieux investir avec l'indicateur "Appétit du risque" de Credit Suisse ...

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Pouvons-nous déjeûner en paix ?

Cette fois je ne lui annoncerai pas
La dernière hécatombe
Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde

Nous chante Stefan Eicher.


Avec une telle musique, plus l'euphorie augmente et plus la sensibilité à une mauvaise nouvelle s'exacerbe ...

Et c'est bien le cas.

Alors, quel appétit aujourd'hui ?





Après une hausse des actions de 60% en 5 mois (du 9 mars au 9 août 2009), la situation est pour le moins assez ... délicate.



Néanmoins, nous sommes encore bien loin des sommets ...



Ainsi, beaucoup d'investisseurs sont tentés par les marchés actions et la hausse s'auto-alimentent.

Pour combien de temps ?

Mercredi 9 septembre 200 9, le CAC a franchi les  3700 pts. Ce niveau n'avait plus été vu depuis le 7 octobre 2008, soit quand même en pleine tempête, trois semaines après l'inconcevable faillite de Lehman Brothers.

Que peut-il encore se passer d'inconcevable ?

Comment bien investir lorsque tout peut arriver ...


Quels sont ceux qui,  il y a un an, ont su prendre les bonnes décisions ?

Mardi prochain, 15 septembre, jour anniversaire de la faillite  de Lehman Brothers, sur Mieux-Investir, vous trouverez une sélection des gérants qui ont su affronter l'ouragan de 2008 et, qui  plus est, savent aussi naviguer par beau temps.

Les critères retenus sont:


1. Performance positive en 2008,
2. Performance d'au moins 5% à fin août 2009 (soit une performance annualisée de 7.5%),
3. Devise: EUR ou USD ou CHF.

Si vous en connaissez au moins un, n'hésitez pas à nous le faire connaître: ICI

9 septembre 2009 ..... HEUREUSEMENT, les prévisions à la hausse des bénéfices vont nous épater ...

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Pour le Roi de l’Economie, Dominique Strauss-Kahn, le recovery « POURRAIT » même démarrer trois mois plus tôt ...

Pour le  JDF (Journal des Finances du 29 août 2009), 80% de chance de revoir 4000 pts avant fin avril 2010 ...


Car nous allons assister dans les prochains mois à une multiplication des révisions à la hausse des bénéfices

Les arguments de Roland Laskine, le 2 septembre 2009:

"La campagne de publication des résultats semestriels s'achève sur un sentiment de soulagement général. Le marché est soulagé, parce que les résultats se révèlent dans l'ensemble bien meilleurs que les anticipations des analystes.

En Bourse, tout n'est qu'anticipation. Dans ces conditions, l'écart positif existant entre les réalisations et les attentes est de très bon augure pour la suite des événements.

Aux Etats-Unis, la plus grosse partie de la hausse intervenue durant la seconde partie du mois d'août a été largement portée par le fait que les analystes s'attendaient à une baisse de 26% des profits en moyenne pour les valeurs du S&P 500 alors qu'à l'arrivée le repli n'a pas excédé 17%. C'est exactement la même chose qui s'est produit en Europe.

Comme toujours les analystes financiers ont un train de retard. Totalement déstabilisés qu'ils étaient par la violence de la crise, ils ont appliqué durant tout le premier semestre le principe de précaution qui veut que quand la visibilité est mauvaise on préfère prévoir le pire. Aujourd'hui on se rend compte qu'ils se sont lourdement trompés. C'est la raison pour laquelle nous allons très vite assister à des révisions à la hausse des estimations de résultats pour 2009 et 2010.

Contrairement à ce que pourraient croire les investisseurs les plus blasés, l'impact de ces révisions des bénéfices est loin d'être totalement intégré dans les cours.

Il faut savoir que les révisions à la hausse des bénéfices constituent toujours au moment de leur annonce un puissant facteur de soutien des cours. Elles entretiennent l'optimisme des investissements et permettent de détendre les multiples de capitalisation des bénéfices ce qui accroît mécaniquement la marge de progression des actions".


Heureusement, car les PE du S&P 500 sont en situation ... historiquement vertigineuse !




Heureusement que le Roi de l’Economie, Dominique Strauss-Kahn, le boss du FMI est confiant.

"Il a parlé.. et quand il parle, cela vaut son pesant de cacahuètes. Cette fois il nous annonce que le recovery « POURRAIT » démarrer trois mois plus tôt ...
Super, tout le monde se pose des questions là-dessus, jusqu’à se demander si recovery il y aura vraiment, mais lui, il est au-delà de ça…

Il a la date, l’heure et la vitesse instantanée du recovery.. Je propose une « hola » pour Dominique ...

HOLA ... Voilà, ça, c’est fait" Thomas Veillet, Morningbull du 8 septembre 2009.

8 septembre 2009 ..... Le débat inflation-déflation continue de passionner !

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Quand on imprime x fois de dollar que l'on ne produit de richesses, on fait de l'inflation ...

Les arguments de Jean Christophe Bataille ...

Je dirais presque que dans la philosophie bernankienne, la course au cash générée par le deleveraging est alimentée systématiquement par de nouveaux dollars dans le système bancaire et n'a que peu de répercussion sur le public en terme de dépression contrairement à ce qui se passe dans un crédit crunch (les restaurants étaient plein cet été, il faut regarder les images de 1931 pour comprendre la différence).

Du coup la survalorisation de la monnaie normalement liée au deleveraging ne se produit pas, mais au contraire le dollar perd de sa valeur avec pour ambition avouée de soutenir les exportations.

Pretcher postule que cette crise a les mêmes fondamentaux que celle de 29 ou celle du Japon.
Or, la chute du dollar et la montée de l'or après deux ans de crise prouvent le contraire.
Son traitement et son contexte sont différents.

Si on rajoute que le monde a des fondamentaux inflationnistes indépendants de la demande comme la pénurie programmée des ressources et la baisse des capacités de production des MP au fur et à mesure de la crise, on a un coktail détonnant pour dans quelques années.


Il est vrai que beaucoup des dollars injectés sont aujourd'hui quiescents (ndlr: soporifique) et jouent le contrepoids d'une déflation potentielle, mais l'argent c'est comme la flotte, avec le temps, ça infiltre tout et alors pour retirer tout ça lorsque les pressions déflationnistes vont disparaitre ... et elles disparaitront, car la politique actuelle empêche toute évolution de la psychologie des foules vers une spirale déflationniste.

Il suffit de suivre l'indice des prix à la consommation, cela sera beaucoup moins facile que ne le pensent certains.
Quand il y a deux fois plus dollars en circulation, les prix à la consommation finissent normalement par être multipliés par 2 en monnaie courante et les dettes à taux fixe finissent par être divisées par 2. Ce n'est qu'une question de temps.

Quelques années de désendettement et d'épargne, et les dollars injectés en contrepartie ne manqueront pas de retrouver une cinétique stagflationniste.

Pour l'euro malgré les ambitions de Trichet, la monnaie reste fragile, les injections de billets sont plus faibles mais les pressions déflationnistes sont plus limitées également. Le résultat sera plus ou moins le même : pas de spirale déflationniste et inflation très probable ensuite.

Ce sont mes convictions.

Jean Christophe Bataille, le 7 septembre sur Tropical Bear.

7 septembre 2009 ..... Maîtriser le risque, esquisse de quelques idées et bonnes pratiques ...

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Mieux investir avec les pistoleros de la décision ...


Comment choisir ?

Quand faut-il acheter ou vendre ?

Vous êtes entré sur le marché et votre position est maintenant perdante. Vous vous retrouvez donc face à un dilemme:

Dois-je encaisser mes pertes ou attendre le retournement auquel je crois ?


A l’instant de la décision, c’est-à-dire du frisson primordial, la charge émotionnelle est intense, capable de tournebouler l’esprit le mieux conformé. 

Personne ne sait en réalité comment évoluent les prix boursiers: leurs mouvements sont imprévisibles, comme un dé qui roule, rendant l’issue du pari incertaine.
En sorte que les puissances qui nous portent à consentir nécessitent de meilleurs juges, des règles plus établies, mieux codifiées
(Pensées de Blaise Pascal en 1670); notre esprit, pour le temps qu’il demeure cartésien, tolère en effet assez mal d’être gouverné par l’à-peu-près: il aime refroidir la passion par la raison.

Le directeur des investissements du fonds de réserve de l’Université de Yale, David Swenson, membre de l'Economic Recovery Advisory Board du Président Obama,  décrit dans son livre (Pioneering Portfolio Management) des principes de gestion d’un portefeuille institutionnel, qui peuvent inspirer ici les gérants de patrimoine:

Parmi les préceptes qui méritent réflexion, la recommandation de mettre les facteurs qualitatifs, et non quantitatifs, au premier rang et le fait que la volatilité n’est pas une bonne mesure du risque.

Concernant la gestion active et l’investissement tactique (market timing), David Swensen relève qu’ils produisent des résultats d’autant moins bons que les actifs sur lesquels ils portent sont liquides.
 

Pourtant, il faut cependant se garder de croire que les recettes appliquées par un fonds de réserve, bien que sophistiquées, sont des assurances contre les krachs boursiers. Au deuxième semestre 2008, la fortune du fonds de Yale a fondu de 25%, à 17 milliards de dollars.

En 2005, dans une "Une approche fractale des marchés" Benoît Mandelbrot écrit que les structures sont le miroir aux alouettes des marchés financiers.
La puissance du hasard suffit à créer des structures fantômes et des pseudos-cycles, qui, aux yeux de tout le monde, apparaissent prévisibles et utilisables.
Ainsi un marché financier est particulièrement sujet à ce genre de mirages statistiques. Ils sont la conséquence inévitable du besoin de l’homme à trouver des formes là où il n’y en a pas. 


Alors que faire pour limiter le risque ?


La réponse de Loïc Abadie (le 16 juillet 2009).
"Il faut, à mon avis, prévoir des stops assez serrés, et surveiller la position de très près"
 

"Aujourd'hui, lundi 7 septembre à 18h40, je n'ai aucune position baissière" 
 


Dans tous les cas, pour ne pas y laisser votre peau, n'hésitez pas à sortir de l'arène ...

4 septembre 2009 ..... Vous avez dit déflation ?

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Inflation, déflation, reflation, disinflation ...

Actions, obligations, taux d'intérêt, matières premières ...

Dans quels actifs faut-il mieux investir ? Et dans quel cycle ?

Quelle est la combinaison gagnante ?

Où sommes-nous aujourd'hui ?

Où allons-nous ?


Les explications en image de Rolf Bertschi, spécialiste de la psychologie collective et de l'analyse technique comme possibilité d'objectiver les décisions de placement (Credit Suisse, le 3 septembre 2009).



















Le risque de déflation en zone euro a désormais "virtuellement disparu", a estimé ce vendredi 4 septembre 2009 le chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE) Jürgen Stark, semblant enterrer une fois pour toute l'hypothèse d'une nouvelle baisse de taux directeurs.
Le principal taux directeur de la BCE est fixé au niveau historique de 1% depuis mai. Après le déclenchement de la bourrasque financière de l'automne dernier, la BCE l'a réduit de 3,25 points de pourcentage en l'espace de huit mois.


P.S. Bientôt sur Mieux-Investir, une sélection des gérants qui ont su affronter l'ouragan de 2008 et qui savent aussi naviguer par beau temps.

Les critères retenus sont:



1. Performance positive en 2008,
2. Performance d'au moins 5% à fin août 2009 (soit une performance annualisée de 7.5%,)
3. Devises: EUR, USD, CHF.

Si vous en connaissez un, n'hésitez pas à nous le faire connaître: ICI

3 septembre 2009 ..... Mieux investir dans la tourmente ...

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SEPTEMBRE NOIR ?

Ouragan ou simple correction ?

Comment sera fêté l'anniversaire de Lehman Brothers ?


On attendait une correction, et nous en avons déjà eu l'esquisse mardi 1 septembre.
La raison qui sous-tend cette baisse est "trop vite, trop haut".

La grande question qui circule maintenant est : "quel est l'objectif ?".

Et là, tous les goûts sont dans la nature ... , nous dit Thomas Veillet (Morning Bull du 2 septembre 2009),
et d'un point de vue technique, c'est peut-être déjà terminé. Les gros clients qui sont toujours assis sur une montagne de cash vont profiter de faire quelques emplettes et redonner immédiatement un soutien au marché et faire (déjà) douter les shorts ou alors ça va prendre plus de temps et l'objectif se trouve une quarantaine de points plus bas, soit sur la zone des 950 points sur le S&P500.

Le fait que ce soit les titres les plus achetés ces derniers mois qui aient été vendus milite pour une simple prise de bénéfice (Chad, le 2 septembre sur Tropical Bear).

Dans tous les cas, on n'a pas perdu de temps pour entamer comme il se doit, un mois de septembre pourri (Thomas Veillet) .

L'anniversaire de Lehman Brothers, c'est le 15 septembre ...
Pour ceux qui reviennent ces jours-ci d'un tour du monde à la voile sans escale, Lehman Brothers était une grande banque d'investissement multinationale proposant des services financiers diversifiés.
Elle fit officiellement faillite le 15 septembre 2008.
Comme terrassée par un infarctus, l'économie mondiale s'effondrait. Même en 1929, la chute avait été moins brutale. Un an a passé ...

De plus, avertit Thomas Veillet, en terme de marché boursier, le mois de septembre est historiquement mauvais, pourtant normalement le premier jour de trading de septembre est toujours une bonne séance, alors que là ... même pas ...

L'histoire va-t-elle se répéter ?

Est-ce un nouvel ouragan qui nous menace ?




C'est donc le (dernier) moment de découvrir (ou re-découvrir) les gérants qui ont démontré leurs capacités à investir dans des situations tourmentées.

Ainsi, bientôt sur Mieux-Investir, il y aura une première sélection des gérants qui ont su affronter l'ouragan de 2008.
Cependant, ce n'est pas tout ... encore faut-il qu'ils sachent aussi naviguer par beau temps.

Dans ces conditions, les critères retenus sont:


1. Performance positive en 2008,
2. Performance d'au moins 5% à fin août 2009 (soit une performance annualisée de 7.5%,)
3. Devises: EUR, USD, CHF.

Que ceux qui se sentent concernés, cliquent (vite!)  ICI

2 septembre 2009 ..... L'inflation, c'est pour quand ? (deuxième partie)

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L'inflation va-t-elle décoller ? A cause des Hummers ...

Et pourquoi ?



Parce que les banques centrales ont fait surchauffer les planches à billets.

NON, selon une partie importante des économistes, lorsque la demande va reprendre, il n'y aura que peu de pression sur les prix puisqu'il y a des réserves de capacité importantes et de nombreux chômeurs.

Et les économistes le disent bien: l'économie est une science.

Pourtant, Simone Wapler,
dans La Chronique Agora du 1 septembre 2009 , juge que c'est une science molle, humaine, pas tout à fait exacte.

Simone Wapler est analyste, journaliste et ingénieur de formation. Elle a déjà contribué à des publications telles que Le Point, Enjeux, Les Echos, Chart's, La Chronique Agora ...
Spécialisée dans les valeurs industrielles, les matières premières, les énergies, l'or, les minières, Simone Wapler est passionnée par les investissements "tangibles".


Ainsi, Simone Wapler pense que l'output gap ne marche pas en cas de crise. Car ce beau raisonnement tient à une hypothèse: la demande d'après crise est la même que celle d'avant la crise.

Déjà, lors de la récession qui avait suivi les chocs pétroliers des années 1970, l'output gap avait été surestimé à 10%.

D'où la politique monétaire laxiste menée à l'époque. En fait, l'inflation avait fait rage car, bien sûr, l'industrie s'était réadaptée et les moyens de production transformés.

Aujourd'hui, on sait que les voitures qui seront commandées lorsque nous sortirons de la crise ne sont pas les mêmes que celles de 2007.
Par exemple, l'output gap ne devrait pas prendre en compte les chaînes de production inadaptées de General Motors ou de Toyota.








Est-ce que la disparition des Hummers contribuera à faire décoller l'inflation ?

Ce qui est vraisemblable, c'est que les Hummers ne survivront pas à la crise.


Et que beaucoup d'autres équipements industriels seront rayés de la carte.

La mesure de cet écart est donc contestée. Ainsi l'OCDE l'estime à plus de 4%, tandis que la Deutsche Bank le voit nul.

Si la Deutsche Bank et Simone Wapler ont raison, alors l'inflation va se réveiller, même en l'absence de croissance.
Un schéma sinistre ...

Pour accéder à la première partie de "
L'inflation, c'est pour quand ?", cliquez ICI

1 septembre 2009 ..... L'inflation, c'est pour quand ?

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Pas avant longtemps !

Et pourquoi ?


Selon Patrick Artus (Natixis, 31 août 2009), une question essentielle pour le futur est celle du temps nécessaire à la transformation de la monnaie, créée en très grande quantité depuis le milieu des années 1990 et qui ne sera probablement pas détruite, en inflation.

A quel horizon les investisseurs doivent-ils craindre l’apparition d’inflation ?
 
Cette transformation se produira lorsque le taux d’utilisation mondial des capacités deviendra élevé :

− dans les pays riches, après la crise, le degré de sous-utilisation des
capacités est considérable, et il risque de se corriger davantage par la destruction de capacités de production que par la remontée de la demande ; ce qui est un processus lent ;

− dans les pays émergents, la saturation des capacités de production se produira lorsque des goulots d’étranglement apparaitront sur le marché du travail et lorsque le rattrapage technologique ne fournira plus suffisamment de gains de productivité.

Serait-ce si simple ...

"La macro-économie n'est pas une discipline que l'on peut résumer à coup  d'idées  toutes faites concernant l'inflation ou les taux d'intérêts. Les politiques menées depuis des années sont souvent caricaturées sur le net et on retrouve bien souvent jugements de valeur et raccourcis historiques. Les banquiers centraux et autres nobels d'économie sont souvent ridiculisés alors qu'ils essaient eux mêmes de simplifier leur discours devant les médias.

Le débat inflation/déflation est pour moi trop réducteur pour décrire la situation que l'on vit.
On peut dire que ces deux forces agissent conjointement, à des degrés différents au fur et à mesure des décisions politiques."
Chad ( mardi 1 septembre 2009 sur Tropical Bear)

Et Jean Christophe Bataille (mardi 1 septembre 2009):
"Si le débat est déflation de 20 ans ou inflation dans quelques années, le raisonnement sur les capacités de production industrielle est tout a fait simpliste, car celles ci ne seront que des freins à l'inflation et ce raisonnement ne tient pas compte de la sous capacité de production et de la raréfaction des MP, de l'évolution des masses monétaires engagées, de la volonté des occidentaux de diluer la dette, de l'apparition d'un éventuel protectionniste face à la montée en puissance des émergents etc ...

Il faut réfléchir sur le fait que les émergents malgré leur surcapacité avaient 8 % d'inflation avant crise."

D'ailleurs, pour les autorités chinoises, l’inflation n’est plus une menace . Les prix à la consommation ont chuté de 1,8% le mois dernier, soit un record sur 10 ans.
La chute des prix de gros a atteint même -8,2%, du jamais vu.
Cette baisse continue des prix permet aux autorités de poursuivre leur politique accommodante (Source LCF Rotschild, 31 août 2009)