AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

30 juin 2009 ..... ACTIONS ou OBLIGATIONS ?

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Rendement élevé ou sécurité ?

Est-on vraiment obligé de choisir ?

Comment jouer sur les deux tableaux ?



1.  Faut-il choisir l'action ou l'obligation ?

Par exemple EDF:


Tout dépend de vos objectifs patrimoniaux, affirme Roland Laskine (20 juin 2009)

Si, par exemple, on compare les obligations réservées aux particuliers qu'EDF s'apprête à émettre avec les actions EDF.

Au premier abord, il ressort de ce match que l'action, qui offre un rendement net plus élevé dans le cadre d'un PEA et de plus belles perspectives de valorisation à un horizon de cinq ans, constitue une meilleure opportunité d'investissement.

Dans le détail, tout dépend de vos objectifs patrimoniaux. Si vous disposez déjà d'un portefeuille boursier et que vous souhaitez diversifier vos placements, vous avez tout intérêt à souscrire à l'émission d'obligations EDF proposée au public. Même chose si vous êtes totalement réfractaire à la Bourse et aux risques qui lui sont attachés.

A l'opposé, si vous êtes prêt à renforcer vos placements boursiers, l'action répond à un choix stratégique beaucoup plus dynamique.


2. Comment jouer sur les deux tableaux ?

Exemple avec les obligations convertibles:



Sécurité des obligations + potentiel de gain en capital d’une action.

Comment ?

L'obligation est un instrument hybride:

Une partie obligataire + une composante action de type warrant

Warrant = option call out-of-the-money (pas détachable de l’obligation).



Et dans les chutes de marché ?


                                                   JACI Global USD index


ACTIONS ou OBLIGATIONS ?

Pourquoi se forcer à choisir ?

29 juin 2009 ..... Merci, Monsieur Jackson

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Parfait symbole de la "culture" américaine.

Avec vous, on comprend mieux les américains ...

Et la crise dans laquelle ils nous ont plongés ...



Michael Jakson, un américain moyen.

Typique ...

Une authentique parabole ...


Mais, qu’est–ce que ça à voir avec les marchés financiers ? 

Tout! nous dit Paul Dontigny (vendredi 25 juin à 23h35):


"Monsieur Jakson représente très bien la société bâtie par sa génération et la précédente. 
Excessif en tous points.
 
La recherche de l’excellence au point de faire travailler des enfants à partir de l’âge de 5 ou 6 ans. 
L’obsession au point de se transformer physiquement par la chirurgie dans une recherche infinie de beauté et de perfection. 
Même obsession qui lui a permis de créer, et à nous de savourer, sa musique, ses spectacles et sa perfection du beat et des mouvements.
 
C’était bon ou mal ?
L’argent et la dette

Pouvez-vous croire qu’un gars qui a fait autant d’argent était endetté ???  Mais qui étaient donc ses conseillers financiers ? 

Donc une société représentée par l’excès avec des citoyens qui désirent tout avoir durant leur passage sur terre, une société prête à endetter les générations qui suivront pour atteindre leurs objectifs immédiats.  Une société riche, qui s’endette pour aller plus vite et être encore plus riche.

La recherche du plaisir immédiat et le refus de le différer.

Une volonté et un désir de croire à une illusion ... à toute illusion qui garde en vie la possibilité d’avoir ce qu’on veut. 

Mais une inconscience quant à la véritable valeur de ce qu’on a appris à vouloir tant.  
C’est en résumé le miracle et le désespoir transmis par l’histoire de Michael Jackson. 

Ce qui compte est qu’il a créé quelque chose à partir de rien, à partir d’un talent, de travail et de rêves, et en a fait une entreprise initialement très profitable. 

C’est un Henry Ford, un Warren Buffett, un Disney, un Bill Gates, sauf que la profitabilité n’était apparemment pas son but.  
Mais autrement, c’est un créateur, visionnaire, leader autant que les autres.

Il a travaillé pratiquement toute sa vie sans jamais mettre en doute ce qu’il voulait faire.  
Il voulait accomplir bien sûr mais surtout, il voulait faire…  Il a été très actif dans le développement technologique pour les vidéos, clips et films entre autres.
 
Peu importe la valeur réelle et la contribution de quelqu’un, sa popularité sera liée à la capacité des autres d’en tirer profit.  C’est une valeur maintenant profonde de notre société.  Il faut comprendre ça pour investir en 2009.

Individuellement, ces créateurs fous comme Michael Jakson sont bons pour la société, car ils remuent les idées et forcent l’action par leurs excès. 

Mais collectivement, nous ne pouvons vivre aussi excessivement que ces individus.  Le résultat risquerait d’être semblable à ce qu’a été la fin de la vie de ce grand artiste. 
La faillite, la douleur et le décès prématuré. 

En bout de ligne, il semblerait que certains de ses excès lui ont fait perdre le contact avec la réalité.  Il faut tirer leçon de sa vie, de ses succès et de ses difficultés.
 
Notre société évolue plus à l’image de la vie de Michael Jackson que nous le réalisons

Comme lui, nous avons reçu plusieurs avertissements clairs et précis nous démontrant que nous ne pouvons pas continuer à vivre comme nous l’avons fait depuis 20 ans. 

Ceux qui supportent ce point de vue, et le fait que nous devrions diminuer notre style de vie et nos dettes, sont traités de pessimistes.  

Encore aujourd’hui malgré le message clair que nous devrions voir dans la crise.  Mais peu veulent voir la réalité tant qu’ils peuvent croire en une illusion en apparence plus agréable."

28 juin 2009 ..... Beaucoup d'investisseurs se posent aujourd'hui les mêmes questions :

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Le rebond commencé le 9 mars est-il terminé ?


Est-ce le moment de prendre des positions baissières ?

Est-il temps de prendre le train en marche ?

A quoi pourrait ressembler cette vague baissière ?

Sera-ce du "slow bleeding" ?

Comme une lente hémorragie, donc une vague baissière moins violente, différente de ce que nous avons connu en octobre 2008 et en janvier-février 2009 ...

Selon Michel Lagier 
(Banque Privée Edmond de Rotschild, le 22 juin 2009:)
La « fatigue » a gagné le marché.

La Banque Mondiale vient de réviser vers le bas ses pronostics conjoncturels.
Ainsi, le PIB mondial 2009 devrait baisser de 2,9%, contre -1,7% estimé précédemment.

Les perspectives 2010 sont également écornées quelque peu. La position de cette Institution est nettement plus pessimiste que celle du FMI, qui ne prévoit qu’une contraction de 1,3% seulement pour cette année.  
Cette nouvelle estimation a été accueillie fraichement par le marché des actions, qui marque le pas depuis quelque temps.

Les investisseurs redoutent que la reprise économique ne soit pas en forme de « V » mais plutôt de « U ».

Le rally de 40% effectué depuis le début mars escompterait déjà le meilleur et ne laisserait que peu de place à une déception éventuelle.

De plus, la forte remontée des taux d’intérêt à long terme des emprunts du Trésor limite l’expansion des multiples PER et fragilise également la reprise conjoncturelle.
 


Conclusion boursière :

Selon Morgan Stanley, les bénéfices d’exploitation du S&P 500 estimés pour 2009 seraient de $51. Leurs pronostics pour 2010 sont de $62
Ainsi, sur la base de ces chiffres, le multiple PER du S&P 500 estimé sur les résultats de 2010 est de 14,5 fois (niveau du S&P 500 de 902 points). 

Clôture du 26 juin 2009: 918.90 !!!

 
Ce niveau d’évaluation ne laisse donc aucun potentiel de hausse au marché des actions.

Une déception conjoncturelle ou une nouvelle hausse des rendements obligataires pourraient entraîner une correction de 10% à 12%.

27 juin 2009 ..... Nouveau swing de Loïc Abadie

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MAIS,  les signaux ne sont toujours pas clairs ...

Achat de BXX entre 63 et 63,2

Pourquoi ?

"Pour moi, uniquement motivé par le VIX et le VXN (et le fait que l'eurostoxx est en retard sur le CAC au niveau de la baisse).

Mon exposition reste limitée à environ 20% du PEA, parce que les signaux ne sont toujours pas clairs.

A noter, un nouveau plus haut du taux d'épargne aux US à 6,9% ... record depuis plus de 15 ans.

Le modèle économique basé sur l'expansion de la dette et la désépargne coule chaque jour un peu plus, malgré la débauche de moyens mis en oeuvre par les gouvernements !" Tropical Bear, vendredi 26 juin 17h13.

26 juin 2009 ..... ALORS, déflation ou inflation ?

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Et si c'était ni l'un, ni l'autre ?

Que dit Ben Bernanke ?

Que dit Warren Buffett ?

Ben Bernanke est-il vraiment prêt à lancer de l'argent depuis un hélicoptère ?

Ben Bernanke sera-t-il le héros qui aura sauvé le monde de la grande Dépression ?





1- Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale américaine (la Fed), annonce qu'il n'y a pas de risque d'inflation.


2- Warren Buffett, celui qui était avare de tout commentaire économique pendant 50 ans, annonce qu'il n'y a pas de risque de déflation.


Ce sont à peu près les deux personnes les plus écoutées sur la terre !!! 
(j'allais écrire crédibles, mais ce n'est plus le cas du tout en ce qui a trait aux commentaires macro économiques).

Ils n'ont pas dit qu'ils ne croient pas que quelque chose se produira d'un côté ou de l'autre.  

Ils ont dit "pas de risque". 

Ce qui veut dire pour un statisticien comme Buffett et un prof comme Bernanke que la probabilité est de zéro.

Se sont-ils consultés avant la rencontre de la Fed pour sortir ces deux opinions en même temps ???

Ben non ... Buffett n'a jamais eu peur de la déflation et en fait il n'a jamais laissé aller sa crainte principale depuis les années 70, crainte qui est l'inflation. 

« Nous avons une technologie appelée planche à billets ... s’il le fallait, il ne faudrait pas hésiter à jeter des tonnes de billets par hélicoptère au dessus des grandes villes américaines !»

Alors si Bernanke est prêt à nous lancer de l'argent en bas d'un hélicoptère tellement il a peur de la déflation (ce qu'il fait d'ailleurs abondamment, sauf qu'il se promène au-dessus des édifices des banques et de Wall Street ... pas des secteurs résidentiels).

Résumons : Celui qui est terrifié par l’inflation nous dit qu’il n’y pas de risque de déflation et celui qui se réveille la nuit en sursaut pour aller imprimer de l’argent tant il a peur de la déflation, nous dit qu’il n’y a pas de risque d’inflation. D'après Paul Dontigny, mercredi 24 juin 2009 à 17h26.

25 juin 2009 ..... Le rebond va-t-il nous jouer un tour de cochon ?

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Quelle est à la force que peut avoir l'ensemble des plans de relance sur les résultats économiques ?

Est-ce à dire que la crise est terminée?



                                                            Source: Hervé Prettre (Credit Suisse)

De nombreux documents récents disent que l'impact fort de ces plans est à venir avec des pics de bons résultats (vente de détails, production, etc..) pour le 3 ème trimestre.

La baisse actuelle des indices n'est qu'une correction avant une continuation de la hausse initiée en mars pour aller flirter pour le CAC 40 avec les 3800/4000 points d'ici septembre, octobre ?

Une fois cette zone atteinte, le marché baissier reprendra ses droits, les effets des relance n'étant que provisoires, voir aggravants ...



Quelle est la réponse de Loïc Abadie (mercredi 24 juin à 13h24)

"Pour l'instant, je ne vois pas de gros effets des plans de relance (en dehors du creusement de la dette). Les rebonds (ventes de détail, immobilier, production industrielle, exportations et importations) sont soit inexistants, soit infimes. Et on vient de loin.

Ensuite, la dernière statistique Z1 de la FED nous a montré que la débauche de dettes gouvernementales des US a été complètement incapable de relancer le crédit.
Et les derniers chiffres du taux d'épargne des ménages (avril) sont au plus haut depuis 13 ans (5,7%), ce qui confirme le changement de mentalité en cours dans les ménages.

Enfin, il faut garder à l'esprit que la marge de manoeuvre des états se réduit à chaque mois qui passe, avec une courbe des taux qui s'est nettement tendue.

Si ils refont d'autres plans (il faudrait environ 1 plan type Obama ou Bush tous les 4-5 mois pour simplement maintenir plus ou moins à flot l'économie de fuite en avant US), les taux se tendront encore, et les emprunteurs seront encore plus en difficulté (les taux hypothécaires ont rebondi ces dernières semaines), et la confiance dans les monnaies papier diminuera.

Si ils ralentissent le mouvement sur l'impression de "fausse monnaie" (ce qui finira pour moi par arriver), le deleveraging fera son oeuvre.

Dans tous les cas, la reprise est une illusion (au moins dans les pays développés).

Donc je reste persuadé que les tentatives d'Obama et consorts vont être assez vite réduites à néant par le retournement en cours des mentalités (ça n'empêche effectivement pas une petite "éclaircie" de quelques mois).

J'ai donc du mal à croire à une hausse jusqu'à 3800-4000, mais je suis prudent dans ma gestion de positions bear , et n'hésite pas à couper ou à prendre des bénéfices rapidement."

Et l'avis de Marc FIORENTINO dans son EDITO DU JOUR (24 juin 2009 à 07h32 )
"Il règne depuis une dizaine de jours un début de sinistrose économique parmi les pseudo experts. Après les affirmations péremptoires sur la fin de la crise, on assiste à des tirades sur le thème: c'est le retour à la récession.

Alors je pensais nécessaire de faire une petite mise au point. Le rebond économique ne fait que commencer. Et il durera au moins 6 à 9 mois.
Ce n'est pas un miracle ni une vue de l'esprit. C'est tout simplement l'effet mécanique des centaines de milliards injectés dans les circuits par les plans de relance et par les banques centrales.
Et les conséquences d'un effet violent de rattrapage après un arrêt quasi complet de la consommation et de l'investissement.


Mais ces plans de relance ont déjà été lancés depuis plusieurs mois et les effets ne sont pas spectaculaires ?
Il faut du temps. L'économie est un paquebot qui peut couler à pic comme le Titanic mais qui met des mois à changer de direction.

Nous allons avoir des bonnes surprises partout, aux Etats Unis, en Europe, en Chine au deuxième semestre de l'année, voire en début d'année 2010. Avec des rebonds spectaculaires des ventes au détail, de la production industrielle et des indices de confiance


Est ce à dire que la crise est terminée?
Non. Pas du tout. Elle reprendra son cours en 2010 et pourra même s'aggraver.

L'effet des plans de relance et l'injection massive de liquidités est violent, mais de durée limitée et les problèmes structurels comme le déficit et la dette des Etats demeurent et s'amplifient


Mais profitons déjà des beaux jours qui commencent. Il sera toujours temps de se déprimer en 2010."

24 juin 2009 ..... PRUDENCE avant d'investir à la baisse ...

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Loïc Abadie a vendu ses BX ...

Est-ce alors le moment d'acheter ?


"Je suis sorti temporairement de mes BX (86,7 en moyenne)"

Pourquoi ?

"Par prudence (la hausse de l'euro hier), mais à priori c'est pour revenir vite, soit sur cassure des 880 sur le SP (3090 environ sur le cac), soit sur un rebond technique"

"C'est sûr que la tendance est plus difficile à déterminer en ce moment qu'en 2008 quand la séquence baissière était installée en régime de croisière ."

Loïc Abadie,  aujourd'hui mercredi 24 juin à 10h44 et 13h42

Et Jean Christophe Bataille à 09h35
"Le marché est à mon avis encore trop haut pour entrer si on commence un portefeuille. Intéressant à partir de CAC 2700 en accumulant vers le bas."

24 juin 2009 ..... A quand la sortie de récession ?



Début de re-stockage, mais chômage en forte hausse !

Pourquoi ce paradoxe ?

Que dit la dernière note de conjoncture de l'INSEE ?

Et en attendant ...

400 candidats pour un poste de manutentionnaire dans la métallurgie
255 candidats pour un poste en usine
233 candidates pour un poste d'hôtesse de l'air 

 96 candidats pour un emploi de charpentier
 71 candidats pour un emploi en supermarché 
 56 personnes candidats pour un poste de camionneur .






En octobre 2008 il y avait 2 candidats en moyenne pour n'importe quel job et maintenant 7.

Chez Mac-Do, c'est 2200 cv par jour ! D'après un commentaire sur Tropical Bear dimanche 21 juin    

Invité ce dimanche 21 juin du grand jury RTL-LCI-Le Figaro, M. Woerth, le ministre du Budget, a prévenu que le chômage continuera à augmenter après la fin de la crise.
"On verra que la croissance va mieux (...) que la consommation va mieux, mais en même temps, le chômage continuera à s'accroître", a-t-il affirmé.

Ainsi le taux de chômage devrait dépasser les 10% à la fin de l'année 2009, selon l'Insee (contre 8,7% au premier trimestre 2009).

Les conséquences de la crise sur l'emploi commencent juste à se faire sentir.
La croissance n'est pas encore de retour, loin de là car le PIB va reculer de 3% en 2009 - la plus forte baisse jamais observée depuis 1949 - mais la crise économique commence à se résorber.

Et pourtant sur le front de l'emploi, le chemin vers la sortie du tunnel est encore bien long ...

Pourquoi ce paradoxe apparent ?

Les signaux positifs que l'on peut observer aujourd'hui, ne se traduiront que tardivement en points de croissance, les effets retardés de la crise (chômage, crispation du pouvoir d'achat) l'emportant sur le reste de l'année.

Plusieurs signes appellent à l'optimisme: "le paroxysme de la crise économique mondiale semble avoir été atteint au premier trimestre 2009" et "des signaux moins négatifs apparaissent au deuxième trimestre", notent les économistes de l'Insee dans leur document.



Principal facteur de cette remise en route fragile et encore incertaine: l'amélioration de l'environnement international et des marchés financiers. "Les tensions sur les marchés financiers, tant interbancaire que de financement des entreprises, s'apaisent", grâce aux efforts des banques centrales (baisse des taux d'intérêts et achat de titres financiers).

Signe de cette amélioration: les écarts entre les taux interbancaire et les taux du bon du Trésor qui se réduisent en France et aux Etats-Unis et reviennent à leur niveau d'avant la crise. Les inquiétudes sur la santé des banques se sont aussi nettement apaisées.
L'autre élément déterminant à observer, est selon l'Insee, le phénomène de re-stockage qui repart dans les entreprises après des mois sans commandes.

Plusieurs autres indicateurs du climat des affaires et sur les perspectives des chefs d'entreprises s'améliorent.
C'est un poids important qui se réduit car les baisses de stocks avaient fortement amputé la croissance. Source Insee et E24!.

Ce qui est sûr, c'est que l'emploi, lui, n'est pas prêt de repartir, ni ici, ni ailleurs.

23 juin 2009 ..... Sommes-nous au début d'une consolidation majeure ?

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Que faut-il entendre par découplage des émergents ...

Quid des matières premières ?


Jean Christophe Bataillle, ce matin à 8h. sur Tropical Bear:

"Le découplage, ce n'est pas le rattrapage de la Chine vers le niveau des économies occidentales. Le découplage pour moi est la possibilité pour la Chine et les émergents de créer un marché intérieur et de pouvoir croître en ne comptant pas seulement sur les exportations.

Selon l'importance que l'on accorde à "compter sur les exportations", l'échéance varie mais si on prend cette définition au pied de la lettre, la Chine a déjà découplé : Elle poursuit sa croissance alors que notre activité se contracte. Les plans de relance y sont plus efficaces que chez nous et la croissance faiblit peu alors que les exportations vers l'occident ont déjà atteint un niveau très bas.

Reste à savoir si ces exportations vont baisser encore. Rien n'est moins sur si le système bancaire occidental reste à flot car même en cas de dépression en "L", l'activité gardera toujours un certain niveau. Ce que j'appelle un découplage dans deux à 4 ans , c'est une montée du PIB des BRICS alors que l'activité occidentale stagnera. c'est loin d'être irréaliste.

La consolidation des marchés ne devrait pas être majeure car tant que les marchés croiront à une récession en V les indices ne chuteront pas. Il faut probablement attendre encore pour un nouveau bear market.

Pas Bx4 ni LVC pour moi pour l'instant. Les niveaux commence à être bas et le risque augmente progressivement avec les produits baissiers.

Les matières premières devraient rebaisser un peu, la Chine ne pouvant pas stocker à l'infini."

Comment investir dans les pays émergents et dans les matières premières ? Qui sont les meilleurs gérants. Comparatif multi-critères ICI

23 juin 2009 ..... Est-ce le bon moment pour investir à la baisse ?

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Swing ou baisse durable

Vendredi 19 juin: Assez hésitant, mais repris BX

Pourquoi ?

"Je n'attendais pas une baisse du VIX et VXN aussi importante vendredi, on est retombé sur les points bas (en clôture), ce qui ne s'était pas produit lors des rebonds techniques observés au début des retournements précédents.
On a des niveaux à 930 ou 935 sur le SP500 pour couper les positions si nécessaire (soit à 1 ou 1,5% au dessus du cours de clôture de vendredi)." Loïc Abadie, dimanche 21 juin.

Lundi 22 juin: CAC40 -3.04%, SP 500 -3.06%

Champagne ! 

22 juin 2009 ..... VRAIMENT ! Demain les paysans rouleront en Ferrari, et les banquiers iront à pied ...

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Le prix des denrées alimentaires va-t-il exploser ?

Qui détient le pouvoir ?

L’agriculteur, le banquier ou le distributeur ?

Dans quoi faut-il mieux investir ?




"Le monde a consommé davantage qu’il n’a produit. Les stocks alimentaires sont faibles depuis plusieurs décennies et nous n’avons pas eu de mauvais temps, si ce n’est quelques cas isolés de sécheresse et autres calamités.


S’il y a des changements climatiques, la meilleure façon de les accompagner se ferait à travers l’agriculture ou les produits agricoles.

Et ce ne sont pas les opportunités qui manquent, puisqu’à l’heure actuelle, il y a pénurie de tout en agriculture : semences, engrais, tracteurs, pneus de tracteur.

Le monde, à mon avis, est en train de changer et se déplace d’un modèle financier vers un modèle de production de biens réels, et cela va durer plusieurs décennies comme cela s’est toujours passé, même si cela peut sembler étrange."

D'après un interview de Jim Rogers (eFinancialCareers et Cafedelabourse)

Pourtant:

Jim Rogers oublie que celui qui détient le pouvoir, ce n’est pas l’agriculteur qui produit, mais le distributeur qui a le contact avec le consommateur final.

Oui l’agriculture est la vraie richesse par rapport à un besoin primaire. Mais la production agricole est trop atomisée pour représenter un pouvoir.

Les industriels ont donc créé l’agroalimentaire, une façon d’identifier les produits en masse critique ... sous forme de marques aux images fortes concentrant de la valeur ajoutée.

Les grandes surfaces ont lutté contre cette mainmise en créant les marques distributeurs sous couvert fallacieux de liberté et de bas prix.
Bénéficiant de la proximité des clients par leurs parkings en banlieue et d’un espace de chalandise important (galeries marchandes), elles tiennent ainsi le marché de l’alimentaire.

Ainsi au plus fort de la crise de la vache folle, quand les consommateurs étaient prêts à payer la viande 30€ le kg, les grandes surfaces faisaient de la promotion pour du porc à 7€ le kg…

Les agriculteurs ne seront jamais riches pour une seconde raison: ils sont dans une partie de l’économie administrée.

Pour avoir des prix compatibles avec le reste du monde, les pays riches ont une agriculture subventionnée qui impose de façon stricte les conditions de production, les techniques, les normes, et dont la bureaucratie impie change celles-ci au gré des modes, créant une insuffisance chronique de rentabilité des investissements des exploitations.

Une des buts recherchés est de faire du remembrement rural et d’augmenter la taille des exploitations.
La mécanisation permet cela en partie. Mais plus les surfaces sont grandes, plus il faut du personnel malgré tout pour effectuer les traitements garants du rendement, dans les délais.
Or, la main d’oeuvre agricole a quasiment disparue ...

Il ne reste que l’aspect patrimonial, la possession des terres ... ce n’est pas toujours très relutif, seule certitude sur le long terme la pression des villes renforce leur attrait progressivement ... mais ce n’est plus de l’agriculture ... D'après un commentaire de Pascal sur Cafedelabourse (18 juin 2009).

Le paysan qui aura ainsi vendu ses terres pourra peut-être rouler en Ferrari, s'il le veut, mais le banquier qui a octroyé l'hypothèque, pourquoi diable devrait-il aller à pied ?

21 juin 2009 ... L'été meurtrier du GEAB ...

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Crise terminale pour les Bonds du Trésor US, le Dollar et la Livre ?

Faut-il attendre désespérément une embellie qui ne viendra pas avant longtemps ?


Depuis janvier 2006, les analystes du  GEAB (GlobalEurope Anticipation Bulletin), se sont déjà distingués en prédisant plusieurs mois à l'avance les grandes évolutions qui influencent fortement notre vision du monde.

Et notamment:


. l'éclatement de la bulle immobilière américaine
. l'effondrement de la croissance américaine
. la crise boursière internationale
. la forte hausse de l'Euro par rapport au Dollar
. la fuite des investisseurs hors des actifs en Dollars
. le grand retour de l'inflation
. les tensions croissantes USA-Chine/Asie
. les risques systémiques internes de la Chine et de l'UE
. la montée des confrontations entre Iran, les Etats-Unis et Israël
. l'impuissance des Occidentaux face à l'Iran au Conseil de Sécurité de l'ONU
. le découplage stratégique croissant entre Européens et Américains

Aujourd'hui, à la veille des grandes vacances, que nous prédit le GEAB:

L'équipe n'envisage pas du tout de reprise après l'été 2009 (ni d'ailleurs dans les douze mois à venir). Bien au contraire, du fait de l'absence de traitement de fond des problèmes à l'origine de la crise, le GEAB considère que l'été 2009 va voir la convergence de trois « vagues scélérates »:
- chômage,
- faillites,
- crise terminale des Bonds du Trésor US, du Dollar et de la Livre.

Ces vagues seront particulièrement destructrices et vont provoquer des bouleversements historiques d'ici les mois de Septembre/Octobre 2009. Comme c'est le cas depuis le début de cette crise, chaque région du monde ne sera bien entendu pas affectée de la même manière; mais, toutes sans exception, connaîtront une forte dégradation de leur situation d'ici la fin de l'été 2009.

Cette évolution risque ainsi de prendre à contre-pied nombre d'opérateurs économiques et financiers tentés par "l'euphorisation" médiatique actuelle.

La seule certitude à ce stade, c'est que le système international n'a jamais été aussi faible et démuni face à une telle situation : la réforme du FMI et des institutions de gouvernance mondiale annoncée au G20 de Londres reste lettre morte, le G8 ressemble de plus en plus à un club moribond dont tout le monde se demande désormais à quoi il peut bien servir.

Le leadership américain n'est déjà plus que l'ombre de lui-même et tente désespérément de conserver des acheteurs pour ses bons du trésor.

Le système monétaire mondial est en pleine désintégration avec les Russes et les Chinois notamment qui accélèrent leur jeu pour se positionner dans l'après-Dollar.

Les entreprises ne voient aucune amélioration à l'horizon et accroissent leurs licenciements.

Des états de plus en plus nombreux vacillent sous le poids de leur dette accumulée pour « sauver les banques » et devront assumer une déferlante de faillites dès la fin de l'été.

A l'image des banques, d'ailleurs, qui, après avoir soutiré encore une fois l'argent des épargnants crédules grâce à l'embellie des marchés financiers orchestrée ces dernières semaines, vont devoir reconnaître qu'elles sont toujours insolvables dès la fin de l'été 2009.

Pour des centaines de millions d'habitants d'Amérique, d'Europe, d'Asie et d'Afrique, l'été 2009 va être une terrible transition vers un appauvrissement durable du fait de la perte de leur emploi sans perspective d'en retrouver un avant deux, trois ou quatre années; ou du fait de l'évaporation de leurs économies placées directement en bourse, dans des fonds de retraite par capitalisation ou des placements bancaires liés à la bourse ou libellés en Dollar US ou en Livre britannique; ou bien du fait de leur investissement dans des entreprises poussées à attendre désespérément une embellie qui ne viendra pas avant longtemps.
D'après un communiqué du GEAB (16 juin 2009)

Jean Christophe Bataille est-il d'accord avec ces sombres perspectives ?

"Le GEAB est un peu trop catastrophiste à mon goût bien que la situation ne soit pas brillante.
Je n'adhère pas non plus à leur point de vue sur le découplage des émergents.
Je continue de penser que le niveau de consommation de l'occident ne va pas tomber à 0 et que les exportations chinoises seront un socle suffisamment solide pour permettre le recentrage des économies émergentes qui il faut le rappeler sont dans un cycle économique qui correspond à ce que nous avons vécu dans les années 50 au milieu des trente glorieuses.

Les aspirations à la consommation de biens que nous possédons tous depuis longtemps y sont énormes sur les marchés intérieurs et ne demande qu'à être satisfaites.

Quand je vois un pays dirigiste comme la Chine qui stocke des matières et met en place un plan de relance à 12% du PIB sans endettement, je ne suis pas inquiet à 4 ans.
Je suis de plus persuadé qu'il va y a voir deux planètes, celles des émergents prospères et de plus en plus auto-suffisants et celle de l'occident empêtrée dans ses problèmes monétaires et économiques." Le 18 juin 2009 sur Tropical Bear.

20 juin 2009 ..... La conjoncture va-t-elle vraiment continuer à s'améliorer dans les mois à venir ?

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Vaut-il la peine de risquer un retracement de 25% alors que le potentiel de nouvelle hausse serait très faible (5 à 10%) ?


Après un rebond d'environ 40% depuis mars, ne faudrait-il pas rester raisonnable et vendre avant les autres ?

La forte reprise tant attendue se fera-t-elle en fin d'année 2009 ?

Pourtant, le patron de Renault avoue qu'il ne voit aucune reprise avant 2011 et que les ventes vont rechuter dès que l'effet prime à la casse va cesser. Il avoue même être surpris que le cours de l'action Renault ait pris 300% en 3 mois !

Concernant les bancaires, comme la vente à découvert est toujours interdite, nombre de particuliers achetéraient en SRD avec fort levier. Cela maintiendrait artificiellement les cours à la hausse, car les hedge-funds ne pourraient pas se couvrir ou spéculer en les vendant après le rebond de 100% de ces bancaires !

Le marché doute parce que la reprise n'est pas garantie sur facture !


Mais que s'est-il donc passé cette semaine pour expliquer la chute du marché ?

Sommes-nous face à un tournant ?

Quelle stratégie adopter ?

Les questions sont simples ...

En pourcentage, l'indice CAC 40 n'a finalement perdu que 3,15% sur la semaine, mais il a varié de 10% en l'espace de quelques jours !

Pourquoi ?

L'avis de Roland Laskine (le 19 juin 2009 à 19h23 sur son blog du Journal des Finances) :
"En réalité, il ne s'est rien passé de très spectaculaire au niveau économique. Les indicateurs intermédiaires sur l'emploi aux Etats-Unis ou l'immobilier ont même été plutôt encourageants. Les agences de notation ont certes menacées les banques de réviser leur notation à la baisse, mais le repli a largement dépassé la sphère des seules financières. Du côté des entreprises rien de très enthousiasmant, ni de dramatique non plus.

Ce qu'il c'est passé, c'est tout simple : le marché ne peut pas monter indéfiniment sans marquer de pauses plus ou moins longues. Après une trop longue période de baisse les marchés ont besoin de souffler. Il faut remettre de la prudence et du pessimiste dans le cervelet des boursiers, qui ont trop vite tendance à chauffer dès qu'il y a de l'argent à gagner.

Mais, ne nous y trompons pas, le fait que rien de factuel ne se passe n'empêche pas les marchés de baisser. Le plus important à comprendre, c'est que depuis le mois de mars, la Bourse monte sur des anticipations de reprise de l'activité fin 2009 ou début 2010, mais elle n'a évidemment pas la reprise sur facture. Il est donc normal que le doute s'installe régulièrement dans les esprits. Et si la reprise avortait, si elle tournait court ?

Certes le chômage n'a pas encore fini de monter, certes les états sont endettés au-delà du raisonnable, certes il faut commencer à resserrer la politique monétaire au risque de casser la reprise. Certes, nous sommes en crise, mais tant que les marchés sentiront que les signes d'amélioration qu'ils perçoivent ça et là ne sont pas remis en cause, ils n'ont pas de raison de s'effondrer vers les plus bas niveaux du début de l'année.

Les actions sont très faiblement valorisées, le multiple moyen des valeurs de l'indice CAC 40 est à peine supérieur à 10 fois les profits attendus pour 2009. Les cycliques se paient très peu chères aujourd'hui en sachant qu'il s'agit de multiples de bas de cycles qui peuvent encore se détendre avec les espoirs de reprises de l'activité. De l'autre côté des défensives sont très en retard et offrent de ce point de vue une bonne capacité de résistance.

Au risque de me répéter et surtout de totalement me tromper, je pense que tant que le marché n'a pas de vraies raisons de remettre en cause le scénario actuel d'amélioration progressive de la conjoncture dans les mois à venir, il ne peut pas redescendre très bas à court terme

Il est trop tard pour procéder à de très gros arbitrages en faveur des défensives et vendant agressivement les cycliques, au mieux peut-on chercher à mieux équilibrer son portefeuille.

Prendre peur aujourd'hui et vendre n'est pas la bonne stratégie. Sauf si vous avez une aversion complète au risque."

19 juin 2009 ..... Swing ou baisse durable ?

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Loïc ABADIE reprend une position baissière ...


"Repris mes BX4 à l'instant (81,6)" Loïc Abadie, le vendredi 19 juin à 15h29.

19 juin 2009 ..... La vélocité de la monnaie, facteur déterminant de la reprise ? De l'inflation ?

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«On ne l’apprivoise jamais et elle nous surprend toujours.»

Qui donc ?

La vélocité de la monnaie.

Pardon ?  La vitesse à laquelle l’argent change de main.


Souvent considérée comme stable; d'après Stéfane Marion, chef économiste du groupe canadien Financière Banque Nationale,
cette vélocité connaît en réalité d’importantes fluctuations, à la baisse en temps de crise.

D’où l’importance des injections «massives» de liquidités pour contrer la récession.

Dans les années 1930, la vélocité s’était effondrée. S’y ajoutait la contraction de la masse monétaire provoquant mécaniquement la récession.

Les banques centrales veulent aujourd’hui éviter ce piège.
Comment?

«Il faut s’assurer que le crédit continue d’arriver aux personnes solvables», martèle Stéfane Marion.
Selon lui, 10 millions de locataires américains encore solvables pourraient devenir propriétaires.


En outre, le stock de maisons à vendre commence à diminuer. Des indices, selon lui, que les Etats-Unis pourraient commencer à se redresser cette année encore.


Et il faudrait que la vélocité de la monnaie s'accélère ...

Comme dans ce petit village des Alpes qui vit du tourisme, sauf qu'à cause de la crise il n'y a plus de touristes.

Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre. Plusieurs mois passent, misérables.

Arrive enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie d'avance avec un billet de 100 euros. Sitôt, le touriste monté dans sa chambre que l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement cent euros.

Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l'approvisionne en viande.

Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette au mécanicien du village à qui il doit encore la facture de réparation de son tracteur. Celui-ci boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser à l'hôtelier quelques dettes qu'il n'arrivait plus à honorer.

Comme il dépose le billet de 100 euros sur le comptoir, le touriste, qui venait dire à l'hôtelier qu'il n'aimait pas sa chambre et n'en voulait plus, ramasse son billet et disparaît.

Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes.
 

Et tout le monde se demande alors: "N'est-ce pas ainsi qu'on est en train de résoudre la crise mondiale ?"

Dans cet exemple les intervenants ont tous une balance nulle : l'hôtelier devait 100 euros au boucher mais le mécanicien lui devait 100 euros. Le boucher devait 100 euros à l'agriculteur, mais il avait 100 euros de crédit chez l'hôtelier, etc...

Bien sûr, cette situation n'est pas vraiment la situation actuelle.

Pourtant, cette histoire peut nous faire réfléchir sur la vitesse de circulation de la monnaie - lorsque la confiance revient -, sur l'utilité de la liquidité ou des banques, ou sur leur inutilité, les intervenants ayant réussi ici à se débrouiller sans.


Puisqu'il est question de vélocité de la monnaie, Jean Christophe Bataille va donner un avis plus mathématique:


"Je lis souvent dans les articles ou les commentaires déflationnistes (Loic, Donner, mish ou Daily Bourse etc ...) que les masses de crédit accumulés (55 000 milliard de $) sont beaucoup trop importantes par rapport à la masse monétaire injectée actuellement (quelques milliers de milliard de $) pour créer de l'inflation. J'ai déjà dit combien je trouvais cette idée erronée.
Il faut rappeler que l'inflation est un phénomène dynamique et que la valeur absolue des masses de dettes et celle de monnaies injectées n'ont aucune capacité à déterminer les prix.


Si P représente l'indice des prix à la consommation, M, la masse monétaire, V la vélocité de la monnaie, c'est à dire le nombre de fois que les unités de monnaie changent de main en moyenne chaque année, et Q, le PIB, on sait que :

P = M*V/Q

La vélocité de la monnaie mise à mal par la crise de la dette et le crédit crunch va-t-elle diminuer plus que le PIB ?

Ce différentiel est en effet le mécanisme principal de la déflation à masse monétaire constante.
Je ne le crois pas, car contrairement à la crise de 29 les autorités ont maintenu les banques à flot et je pense qu'elle continueront à le faire quoi qu'il en coûte.
Elles ont, en préservant les banques, rétabli au moins un certain niveau de vélocité monétaire. Ce qui n'était pas le cas en 29 après les faillites bancaires en série. L'argent ne circulait plus à cette époque.

Que va faire alors le PIB par rapport à la masse monétaire ?


Il ne la suivra pas non plus car les plans de sauvetage qui se sont et vont se succéder n'empêcheront pas l'économie de végéter à cause de la dette colossale occidentale.

La création de monnaie affectée à ces sauvetages même si elle est bien inférieure au montant total de la dette sera donc largement supérieure à la progression du PIB.

Elle déséquilibrera donc inexorablement l'équation vers la hausse des prix." 
Source Tropical Bear.

18 juin 2009 ..... Loïc Abadie réalise déjà ses plus-values

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Hier, les BX achetés lundi ont été vendus

Pourquoi si tôt ?

"Je suis sorti temporairement de mes BX (entre 84,35 et 84,45), dans l'espoir de pouvoir les reprendre vers 3230 sur le CAC. Sinon tant pis, je raterai la fin du mouvement, mais il est rare que le gros d'un mouvement de baisse ait lieu d'entrée sans rebonds techniques." Mercredi 17 juin à 13h01

"Les mouvements correctifs sont toujours beaucoup plus difficiles à décompter que les mouvements impulsifs comme la séquence de baisse allant de l'été 2007-mars 2009, et comportent toujours de nombreuses possibilités alternatives."

Et Jean Christophe Bataille ?

"Je garde ma ligne de BX4 car elle n'est pas significative pour l'instant. J'accumulerai au dessus si ça remonte. Le marché semble bien en tout cas se retourner pour une petite séquence de baisse. Les bonnes nouvelles ne font plus monter les cours et les taux à 10 ans sur les T bonds sont en train de refluer après avoir buté sur les 4%." Mercredi 17 juin à 15h41

17 juin 2009 ..... Immobilier, plancher atteint aux USA ? Précipitation de la chute en Europe ?

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 A Monaco la saison des soldes a démarré ...

Des rabais jusqu'à 38%  ...


« C'est sain. On revient à des prix décents. »

Pour Michel Dotta, président de la Chambre immobilière monégasque, la crise pourrait être un mal pour un bien... Une façon de réajuster un marché devenu frénétique en 2006 (18 % d'augmentation du prix moyen), 2007 (+37 %) et 2008 (+25 %).

2008 a été bon jusqu'à la fin de l'année. On sait très bien que l'impact de la crise sur l'immobilier est toujours décalé plus particulièrement à Monaco.
L'année dernière, les prix ont encore augmenté de 25 %.

Les prix n'ont chuté qu'à partir de cette année...

Avec une baisse du prix moyen par appartement de 28 %. On revient aux prix d'il y a deux ans ; ce qui est logique. Ce sont des prix décents. D'après des propos recueillis par Joëlle Deviras de Monaco-Matin (le 15 juin 2009)


"En revanche c’est du côté des Housing Starts (NDLR nouveaux chantiers aux USA) que la surprise est bonne, si l’on prends tous les chiffres confondus, on est en hausse de 17% d’un mois à l’autre ... Je ne veux pas m’emballer, mais c’est plutôt constructif ..."  D'après Morning Bull du 16 juin 2009, le blog de Thomas Veillet

"Bien des promesses nous sourient ;  bien des catastrophes nous menacent.  Nous sommes à la fois en 1933 et en 1945." Jacques Attali (13 juin 2009)

16 juin 2009 ..... Reprise ou grande baisse ?

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Reprise au premier semestre 2010 ...

NON !?   Reprise «forte» à partir de mi-2010 ...

NON !?   Grand départ baissier à l'automne 2009 ...

Alors OUI,  début d'une nouvelle course au cash ... et aux véhicules financiers "Any ground"

 


Le pire de la récession est à venir, a estimé lundi le chef économiste de la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), Erik Berglof.

Pourtant, le Fonds Monétaire International prévoit un recul du PIB américain de 2,5% pour 2009 et une reprise «forte» à partir de mi-2010. Le FMI a corrigé ses calculs d’avril, les revoyant ainsi à la hausse. Le PIB américain ne se contracterait désormais que de 2,5% contre 2,9% sur l’année 2009, pour retrouver les chemins d’une croissance de l’ordre de 0,75% en 2010 (source Sébastien Aedo (lefigaro.fr) avec AFP | JDF | 15.06.2009 | Mise à jour : 17H22 )

Alors que son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, vient de déclarer "le pire de la crise économique mondiale est peut-être encore à venir". Ajoutant même:
"Le plus gros du pire n'est pas encore derrière nous" (source Reuters le 15/06/2009 à 09:00 Sabin Zawadzki et Maria Golvnina, version française Marc Angrand)

Lundi 15 juin, lors d'une conférence en Ecosse, appelant à plus de transparence du système bancaire, notamment en Europe, la commissaire européenne à la Concurrence Neelie Kroes a reconnu  que "Nous n'avons pas encore tout vu", "que le monde bancaire n'avait toujours pas confiance", et que les banquiers "réalisent qu'il y a toujours quelque chose de pourri dans le placard","qu'on n'était pas au bout des conséquences de cette récession".

Pour Loïc Abadie le FMI doit juste être considéré comme un indicateur "contrarien, et encore !"


Loïc Abadie prédit une baisse d'environ 10%, avant une dernière hausse et le grand départ baissier à l'automne. "De toutes façons, je n'attends pas du -20 ou -30% sur les deux mois d'été. Donc si on arrive à 3050 (CAC 40), je solderai sans doute les BX.

En attendant, on tient notre retournement multi-marchés : les taux longs baissent, l'euro baisse, l'or et les mines baissent, le pétrole baisse, le CRB baisse. Début d'une nouvelle course au cash ?"

Il est vrai que lors d'un entretien au journal Le Figaro le lundi 6 avril 2009 Dominique Strauss-Kahn affirmait notamment: "On peut penser qu'on n'est pas trop loin du plancher, d'où notre schéma de reprise au premier semestre 2010. Un autre indicateur à suivre, est l'état des stocks des entreprises. Le déstockage va arriver à son terme, et la production pourra alors reprendre"

Et une fois de plus nous ne pouvons nous empêcher de rappeler ce que disait le même Dominique Strauss-Kahn en mai 2008:
« Il y a de bonnes raisons de penser que les institutions financières ont révélé l'essentiel (des dégâts), surtout aux Etats-Unis (...) Les pires nouvelles sont donc derrière nous" Billet complet ICI

Pour Jean Christophe Bataille (lundi 15 juin 19h37 ): "Assez d'accord (NDLR avec Loïc Abadie) pour une nouvelle course au cash. Certains institutionnels commencent à dégager et le marché pourrait consolider en direction de CAC 3000. Mais pour qu'un bear market s'installe, il faudra probablement attendre encore."

15 juin 2009 ..... Alors, quel est le timing ?

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Rechute des marchés ?

Oui, mais quand ?

Et de combien ?


Que répond Jean Christophe Bataille à Loic Abadie;

"Il devrait effectivement y avoir une rechute des marchés et nous sommes bien au stade du retour des gogos.

J'ai moins de certitude que
Loic Abadie sur le timing de cette chute : dans une semaine comme à la fin de l'été.

Pour ma part, je ne vois pas les marchés descendre si bas que Loic Abadie le dit.
Je reste acheteur de MP et d'émergents dès CAC 2700 pour le MT en accumulation.

Plusieurs éléments à prendre en compte :

- La Chine est aujourd'hui le premier consommateur mondial de nombreuses matières premières : cuivre acier zinc. Le plan de relance chinois est considérable, financé en fond propre et tourné vers la création de nouvelles infrastructures.
 

Les MP et certains émergents chuteront moins que beaucoup d'autres secteurs actions.
 

Les émergents vont découpler plus vite qu'on ne le pense ici, c'est pour moi une certitude, et ils vont vivre leur vie sans notre aide sur un marché captif tout en continuant à nous fourguer des produits de consommations de base même si les volumes diminuent.
Le vieux schéma d'une Chine encore peu influente des années 2000 a vécu. La Chine, non endettée, est partout et truste tous le marchés avec beaucoup d'intelligence.

C'est de très loin le premier fabricant mondial de produits courants. Trouver un produit manufacturé de base construit en occident est désormais presque impossible.
Le PIB de la Chine égal à ... % (en croissance permanente) d'un PIB mondial en pleine mutation ne veut à mon avis plus rien dire et sa consommation intérieure va exploser.

- Un important carry trade est en train de se développer sur le $. Les pays émergents (même l'Afrique) empruntent du $ à 1 % pour financer leurs investissements.
Cet argent facile pour des pays aujourd'hui peu endettés est un facteur de développement, mais c'est aussi un facteur inflationniste à l'échelle mondiale.

- Une petite baisse des prix et des salaires est effectivement observée dans les pays occidentaux très fortement endettés mais elle n'est pas du tout du niveau de celle de 1931 et les facteurs inflationnistes de fond ne disparaitront pas. Les actions ne devraient pas chuter sous CAC 2200 et équivalents.
Bernanke a pour moi pour l'instant parfaitement réussi son coup car malgré l'augmentation de la masse monétaire, le dollar tient encore malgré sa chute programmées à MT (Le 10 ans US a rechuté sous la résistance des 4 %) et il n'y a pas de spirale déflationniste.

- L'or devrait consolider mais les volumes des shorts institutionnels baissent en ce moment. Leurs rachats vont donc limiter la chute du métal jaune dont la courbe pourrait redevenir plus linéaire que l'an dernier jusqu'à une prochaine hausse.

- Contrairement à l'or, le pétrole est soumis à la loi de l'offre et de la demande d'usage, ce n'est pas un équivalent monétaire. Le pétrole devrait donc effectivement baisser dans un contexte d'activité mondiale étale et les non commerciaux devraient être piégés dans leur spéculation à la hausse, mais contrairement à Loic Abadie j'ai beaucoup de mal à le voir descendre sous les 34 $.
Si c'est le cas il faudra stocker à mort mais j'ai justement peur que nous ne soyons pas les seuls.

La demande de fond en produit pétrolier ne peut pas descendre en dessous d'un certain niveau et l'OPEP arrive, même si ce n'est pas parfait, à contrôler l'offre. Les capacités de production n'augmentent pas et certaines para-pétrolières comme Vallourec souffrent actuellement du sous investissement des pétroliers.

La meilleure valeur pour moi : Bourbon (off shore), à acheter beaucoup plus bas.

- Les bancaires restent exposées aux défauts de paiement à venir. A vendre à tout prix. Je n'en ai aucune sauf en Chine.

Répartition inchangée pour moi : Or, MP, émergents, défensives européennes, actions internationnales à fort potentiel.

Après comptabilisation précise de ce matin, je suis encore à près de 11 % en action sur l'ensemble du patrimoine (je croyais être à moins) et plus de 7 % en or physique.

Pas de spéculation à la baisse (qui de toute façon ne dépasse jamais la valeur d'un PEA chez moi) tant que le Vix est au dessus de 25 et BB spread au dessous de 30. Je préfère prendre le train en marche.

Cette gestion patrimoniale est adaptée à mon âge et au volume de mes actifs. Elle n'est qu'indicative."