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Après l'interview controversé mardi d'Anthony BOLTON, mercredi les arguments baissiers de Paul DONTIGNY, aujourd'hui un florilège d'opinions ...«Les marchés haussiers naissent dans le pessimisme, se développent dans le scepticisme, s'essoufflent dans l'optimisme et meurent dans l'euphorie»
Jef reste sceptique sur cet interview d'Anthony BOLTON et en désaccord total avec son analyse rassurante des fondamentaux, toutefois Jef précise qu'Anthony BOLTON n'est pas le premier venu.
"Je commence à me poser des questions sur la force du rebond (peut être un bon signe pour le retournement...)
La semaine dernière je suis intervenu (sur "le jeu des monnaies") dans une petite réunion organisée à Paris pour des experts comptables et des gestionnaires de patrimoine indépendants (clientèle parisienne aisée)
deux autres intervenants, des cadres "conseils" de deux grandes sociétés d'assurance, retranscrivaient les recommandations plus que claires de leurs directions : sortez des fonds en euros et repositionnez vous sur : MP, surtout pétrole, or, énergétiques, émergents....Bref sur des actifs à risques."
Hier matin le journal des finances, comme beaucoup d'autres, continuait à être à l'achat, malgré l'approche d'une zone à risque, et évoquait le croisement MA50 et MA150 ...
Comme l'a souvent mentionné Loïc Abadie, l'optimisme grandissant devrait être un signe fort de retournement de tendance même si récemment il a aussi évoqué la possibilité d'une hausse encore de 5 à 10 %, dont une partie est maintenant dans les cours.
Une question se pose: et si les boursicoteurs revenaient à l'achat (volumes), rassurés par quelques mois de cours et de discours positifs, ne pourrait-on pas aller chercher des "bien plus hauts" avant le retour à la réalité ?
Il semblerait que ce soit déjà le cas, des centaines de milliers de boursicoteurs agiraient ainsi chaque jour sans forcément comprendre la complexité des marchés, mais ce sont eux qui achèteraient.
Les volumes anémiques actuels pourraient étayer cette théorie. Le marché à changé, avant on faisait un investissement boursier dans une entreprise, maintenant on "joue en bourse".
Un livret qui ne rapporte plus que 1,75%, des fonds en euro qui ne font pas beaucoup plus, tout cela incite à changer de stratégie pour aller sur le marché actions.
Et Jean-Christophe Bataille:
"Je ne vois aucun argument vraiment crédible dans ce que dit Bolton qui prouverait que les marchés vont continuer à monter lentement pendant des années sans rechuter.
L'échéance de la rechute est effectivement soumise à l'aléa des plans de relance qui auront un effet positif temporaire sur la croissance. Mais cette dernière ne pourra être véritablement effective que chez les émergents.
La dette occidentale est un vrai boulet qui entrainera une récession en L qu'elle soit stagflationiste pour moi ou déflationniste pour d'autres.
Dans tous les cas, les PIB occidentaux devraient lamentablement stagner pendant des années."