AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

10 juin 2009 ..... Marchés baissiers pour le monde entier ...

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 Excepté pour la Chine ...

Que dit George Soros ?


Que dit Robert Zoellick, le président de la Banque mondiale (BM) ?


George Soros, financier milliardaire américain célèbre pour ses activités de spéculation sur les devises et ses activités de philanthropie, à l'origine des hedge funds apparus dans les années 1970 et actuellement Président de Soros Fund Management et de l'Open Society Institute, a accordé le 7 juin à Shanghai un interview exclusive dans laquelle il a indiqué que le monde entier se trouve toujours dans la situation « bear market » et que la Chine seule est une exception, rapporte « Shanghai Securities News ».

Qui ajoute que le financier américain a déclaré en plus que l'état de redressement économique en Chine est meilleur que dans les autres pays et que celle-ci pourrait remplacer les Etats-Unis pour devenir le moteur du développement économique mondial.

En parlant du puissant rebond ces derniers temps de l'Action A, il a répondu de façon extrêmement prudente et n'a pas expliqué de façon claire et nette que celle-ci est oui ou non dans la situation « bull market » et a utilisé seulement le mot « exception » pour exprimer sa confiance dans le marché boursier chinois.

Il a dit : « Le marché boursier mondial se trouve toujours dans la phase 'bear market', alors que le marché boursier chinois (Action A) est peut-être une exception. ». Il a également exprimé sa confiance dans le marché boursier indien.

Dans son discours, George Soros accorde toute sa confiance et son soutien à l'économie chinoise. Il a indiqué que les données économiques publiées par la Chine montrent que l'économie chinoise connaît actuellement un début de redressement.

Il a dit que l'économie chinoise pourrait connaître une croissance beaucoup plus rapide et plus grande que prévu, alors que la vitesse du relèvement de l'économie chinoise pourrait également dépasser celle des Etats-Unis.

Il a fait remarquer que tout comme les autres pays du monde, la Chine souffre également des effets de la crise financière et surtout de la décadence des exportations.

Mais, le gouvernement chinois a déjà adopté et lancé et continuera à appliquer une série de mesures visant à stimuler et à faire remonter l'économie chinoise et il lui est également possible de stimuler et d'exciter les exportations par le biais de l'élargissement des prêts et l'augmentation des investissements.

Il a insisté en plus sur le fait que l'économie chinoise joue un rôle de plus en plus grand et de plus en plus important dans l'économie mondiale, que le monde a besoin de reconstruire un nouvel ordre financier international et que la Chine doit posséder un plus grand et plus large droit à la parole dans ces domaines.

Source: le Quotidien du Peuple (organe de presse officiel du Comité central du Parti communiste chinois. Lundi 9 juin 2009.


Robert Zoellick, le président de la Banque mondiale pense que la forte croissance de la Chine va sortir l'économie mondiale de la récession.

La croissance chinoise au premier trimestre 2009 a dépassé les prévisions des économistes et "la Chine va surprendre positivement" cette année, a dit M. Zoellick, soulignant cependant qu'il était "dangereux" de faire des conjectures dans l'environnement actuel.


"Dans l'ensemble (la croissance chinoise) n'a pas seulement agi comme une force de stabilisation, c'est une force qui va sortir le système" de la récession, a-t-il ajouté au cours d'une conférence à Montréal.


M. Zoellick a par ailleurs estimé que c'était "une bonne chose" que la banque centrale chinoise se soit récemment engagée à faire du yuan une importante devise internationale. "C'est bien, je crois, qu'il se crée une multipolarité de réserves de devises", a dit le patron de la Banque Mondiale.


Mais "ce système comporte certains risques", a-t-il noté. "On n'a pas eu ça depuis des centaines d'années. (...) Cela va requérir que le multilatéralisme fonctionne différemment", a souligné M. Zoellick. Il a en outre salué la "symbiose" qui existe entre la Chine et les Etats-Unis, dont la monnaie constitue toujours, selon lui, la devise internationale de référence.
Source: AFP. Mardi 9 juin 2009.

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