Entretien au journal Le Figaro de lundi 6 avril avec le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn:
"On peut penser qu'on n'est pas trop loin du plancher, d'où notre schéma de reprise au premier semestre 2010. Un autre indicateur à suivre, est l'état des stocks des entreprises. Le déstockage va arriver à son terme, et la production pourra alors reprendre"
"Le redémarrage des marchés de crédits, qui restent encore gelés, est également essentiel. La reprise du commerce international constituera également un test de fin de crise"
"Les décisions prises au sommet du G20 élargissent notamment les moyens financiers et les pouvoirs du FMI, et constituent un élément du retour à la confiance".
Enfin Dominique Strauss-Kahn souligne que l'expérience du FMI et des "122 crises" de son histoire montre que le retour à la croissance ne se fait pas avant que le système bancaire soit assaini.
Pourtant, nous ne pouvons nous empêcher de rappeler ce qu'affirmait le même Dominique Strauss-Kahn en mai 2008:
« Il y a de bonnes raisons de penser que les institutions financières ont révélé l'essentiel (des dégâts), surtout aux Etats-Unis (...) Les pires nouvelles sont donc derrière nous"
"On peut penser qu'on n'est pas trop loin du plancher, d'où notre schéma de reprise au premier semestre 2010. Un autre indicateur à suivre, est l'état des stocks des entreprises. Le déstockage va arriver à son terme, et la production pourra alors reprendre"
"Le redémarrage des marchés de crédits, qui restent encore gelés, est également essentiel. La reprise du commerce international constituera également un test de fin de crise"
"Les décisions prises au sommet du G20 élargissent notamment les moyens financiers et les pouvoirs du FMI, et constituent un élément du retour à la confiance".
Enfin Dominique Strauss-Kahn souligne que l'expérience du FMI et des "122 crises" de son histoire montre que le retour à la croissance ne se fait pas avant que le système bancaire soit assaini.
Pourtant, nous ne pouvons nous empêcher de rappeler ce qu'affirmait le même Dominique Strauss-Kahn en mai 2008:
« Il y a de bonnes raisons de penser que les institutions financières ont révélé l'essentiel (des dégâts), surtout aux Etats-Unis (...) Les pires nouvelles sont donc derrière nous"