AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

28 juin 2009 ..... Beaucoup d'investisseurs se posent aujourd'hui les mêmes questions :

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Le rebond commencé le 9 mars est-il terminé ?


Est-ce le moment de prendre des positions baissières ?

Est-il temps de prendre le train en marche ?

A quoi pourrait ressembler cette vague baissière ?

Sera-ce du "slow bleeding" ?

Comme une lente hémorragie, donc une vague baissière moins violente, différente de ce que nous avons connu en octobre 2008 et en janvier-février 2009 ...

Selon Michel Lagier 
(Banque Privée Edmond de Rotschild, le 22 juin 2009:)
La « fatigue » a gagné le marché.

La Banque Mondiale vient de réviser vers le bas ses pronostics conjoncturels.
Ainsi, le PIB mondial 2009 devrait baisser de 2,9%, contre -1,7% estimé précédemment.

Les perspectives 2010 sont également écornées quelque peu. La position de cette Institution est nettement plus pessimiste que celle du FMI, qui ne prévoit qu’une contraction de 1,3% seulement pour cette année.  
Cette nouvelle estimation a été accueillie fraichement par le marché des actions, qui marque le pas depuis quelque temps.

Les investisseurs redoutent que la reprise économique ne soit pas en forme de « V » mais plutôt de « U ».

Le rally de 40% effectué depuis le début mars escompterait déjà le meilleur et ne laisserait que peu de place à une déception éventuelle.

De plus, la forte remontée des taux d’intérêt à long terme des emprunts du Trésor limite l’expansion des multiples PER et fragilise également la reprise conjoncturelle.
 


Conclusion boursière :

Selon Morgan Stanley, les bénéfices d’exploitation du S&P 500 estimés pour 2009 seraient de $51. Leurs pronostics pour 2010 sont de $62
Ainsi, sur la base de ces chiffres, le multiple PER du S&P 500 estimé sur les résultats de 2010 est de 14,5 fois (niveau du S&P 500 de 902 points). 

Clôture du 26 juin 2009: 918.90 !!!

 
Ce niveau d’évaluation ne laisse donc aucun potentiel de hausse au marché des actions.

Une déception conjoncturelle ou une nouvelle hausse des rendements obligataires pourraient entraîner une correction de 10% à 12%.