AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

27 novembre 2009 ..... Comment mieux investir: La dette souveraine de Dubai s'invite à notre leçon no 3 ...

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Les 10 leçons que les investisseurs vont bientôt ont déjà oublié 

Aujourd'hui, leçon no 3:


Les agences de notation sont-elles devenues impartiales et indépendantes de tout conflit d'intérêt ?

Aujourd'hui, combien faut-il d'agences de notation "équivoques" pour faire dégénérer une légère bulle en effondrement de l'économie globale ?

Three

Nous dit
James Chanos (fondateur de la société Kynikos Associates, société de Hedge Funds spécialisée dans le « short selling »)




Bien à propos, quel rating pour la dette souveraine de Dubai(CDS) ?

Déjà au début 2009, la crise du crédit a précipité l’éclatement de l’immense bulle spéculative immobilière de Dubaï. Ce qui a conduit l’agence Standard & Poor’s à abaisser la notation des plus importantes sociétés détenues par l’émirat parmi lesquelles l’opérateur portuaire international "Dubaï Ports World" et " Emaar Properties", promoteur des projets les plus coûteux en ville de Dubaï...
D’autres acteurs importants de la vie économique de Dubaï ont aussi dû subir la même humiliation quant à leur rating comme "Dubaï Electricity and Water Authority", " Jebel Ali Free Zone " ou encore " International Financial Center Investments", le tout nouveau centre financier créé il y a quatre ans... (source: Michel Santi, le 6 mars 2009).


Au lendemain de l'annonce de son incapacité à honorer à temps une partie de ces dettes, Standard and Poor's a encore rétrogradé la notation de cinq compagnies, dont DP World et Emaar Properties, estimant que la décision de mercredi 25 novembre 2009 "représente l'échec du gouvernement de Dubaï à apporter un soutien financier opportun" à une compagnie de premier plan.

L'agence Moody's quant à elle a dégradé ses notes sur six entités émettrices d'obligations publiques de cet Etat membre des Emirats Arabes Unis.
Elle est notamment passée de A3 à Baa2 sur DP World et sur Dubai Electricity & Water Authority (DEWA), et de A3 à Ba1 sur DIFC Investments (DIFCI).


N'est-ce pas bien tard ?
Le coût du CDS de Dubaï a plus grimpé en un mois que ne l’avait fait celui de l’Islande, en octobre 2008.
Nous étions alors en pleine tourmente financière.




Si célèbre pour ses projets et constructions pharaoniques.

Les spéculateurs qui avaient fait flamber les prix à Dubaï ont disparu avec le «credit crunch», déclenchant une chute des prix de 47 % sur un an, des défauts de crédits en cascade, et la méfiance des banques.

Va-t-on nous rejouer la pièce Lehman Brothers avec de nouveaux acteurs, mais toujours avec des actifs pourris disséminés dans le système bancaire mondial ?

Combien y a-t-il de manière de comptabiliser des opérations financières ? C'était hier sur Mieux-Investir, cliquez ici