AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

8 février 2010 ..... Faut-il encore investir dans les obligations d'Etat ? No 1

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Faut-il vraiment avoir si peur des Grecs ?

La Grèce provoquera-t-elle l’effondrement des marchés obligataires d’Etat ?

La Grèce fera-t-elle chavirer l'euro?

CDS, le nouvel indice de la peur ...

Avis et opinions:
Virgile, Eric le Coz (Carmignac Gestion) et Andreas Höfert (UBS)


De nos murs imprudents médite la ruine.
Craignez les Grecs, craignez leurs présents désastreux ...


Ainsi, dans son Enéide (poème écrit entre 29 et 19 av. J.-C.), le romain Virgile nous rappelle que l'épisode du cheval de Troie fut l'une des ruses d'ingénierie sociale les plus habiles de l'histoire de l'humanité.



Et en 2010 ...

La Grèce, berceau de notre civilisation occidentale, affichera un ratio dette/PIB estimé de 120% et un déficit public de 26 milliards d’EUR (environ 10% de son PIB). Conséquence: les marchés dévissent.

Et pourtant c'est à peine une semaine du déficit public américain.

De plus, la Belgique a déjà été dans la même situation pendant longtemps.
Alors, pour Andreas Höfert , économiste en chef de UBS, la résolution de la crise de l’endettement de la Grèce est avant tout un problème politique(le 5 février 2010).

Et quand il y a une vraie volonté politique, il y a une solution.
Et effectivement à l'annonce des réformes envisagées par le premier ministre Georges Papandréou, les écarts sur les CDS (credit default swap) ont diminué de 25 points de base (pdb) à un peu moins de 400 pdb depuis leur apogée.

De fait, les CDS (credit default swap) sont devenus comme un indice de la peur ... (pire que le VIX ?)


Eric le Coz, Carmignac Gestion, le 5 février 2010 partage le même avis:

Nous ne croyons pas à la fin de l’euro, ni que la Grèce doive sortir de la zone euro. L’Europe et la BCE devront soutenir, voire venir au secours de ces pays en difficulté et leur permettre de réduire leurs dépenses publiques à un rythme acceptable pour les populations.

Aujourd’hui, quand l’Allemagne, le seul véritable bon élève européen, se refinance à 5 ans à 2,3 %, la Grèce doit accepter de verser des intérêts de plus de 6 %.

Qui a raison Virgile, UBS ou Carmignac ?

Que peut faire la Grèce pour s'en sortir ?


Les citoyens de la communauté européenne devront-ils "sponsoriser" les Grecs ?

La "mauvaise" Grèce peut-elle entraîner l'euro dans sa chute ?

 

Prochainement sur Mieux-Investir, quelques éléments de réponse supplémentaires ...

En attendant profitez de lire ou relire "La Californie au bord du gouffre, Terminator fera-t-il dégringoler les marchés", cliquez ici
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