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Simple correction ou début nouvelle vague baissière ?El-Erian ou Carmignac ?
Mieux investir en trillion de dollars:
1 trillion = 1'000 milliards
Le Dr. Mohamed A. El-Erian, qui n’est autre que le CEO and co-CIO de PIMCO (1'000 milliards USD sous gestion ... ), estime que la correction entamée en janvier sur le marché des actions ne fait que commencer, que cela va empirer car les problèmes d’emplois ne sont pas terminés aux USA.
"La crise financière mondiale a sapé la croissance et la création d'emplois, elle a bloqué les nombreux systèmes qui allouent des moyens financiers à des fins productives, et elle a rapidement propulsé la dette publique et le déficit budgétaire à des niveaux inquiétants." Source Bloomberg 3 février 2010.
Avis partagé par Loïc Abadie (le 30 janvier 2010), le « déclencheur » de la prochaine grande séquence baissière, si elle a lieu, sera sans doute à chercher dans la prise de conscience par les marchés, puis par les dirigeants eux-mêmes que les politiques actuelles de fuite en avant dans le déficit ne pourront pas durer, et que les états n’ont absolument pas la capacité financière pour contrer l’implosion de la plus grande bulle de crédit de l’histoire(52 000 milliards de dollars pour la bulle de crédit US, 2000 à 2500 milliards de recettes annuelles pour l’état US....).
Et également par Evelyne Cadillon et Philippe PERET, gérants de GEORGE V Orion Or et Métaux Précieux:
"Le mois de janvier concrétise nos craintes. Alors que les déficits budgétaires considérables, tant américains qu’européens, n’ont produit qu’une maigre croissance sur 2009, des politiques restrictives s’annoncent en totale contradiction avec la conjoncture, dominée par un taux de chômage qui continue de se détériorer. Les marchés financiers actions vont continuer d’évoluer à la baisse".
Heureusement Edouard Carmignac, fondateur de Carmignac Gestion, est plus optimiste:
Les économies développées ont retrouvé le chemin de la croissance mais doivent toujours affronter des vents contraires. Toutefois, «ce n’est pas parce que la croissance économique restera modeste en 2010 qu’il n’y aura pas de croissance forte des bénéfices», souligne Edouard Carmignac.
En effet, «une forte augmentation du chômage se traduit par un rebond des profits amplifiés des entreprises», rappelle-t-il.
Cette corrélation, «bien connue par les marxistes l’est souvent moins de la part de la communauté financière», ajoute-t-il avec un brin d’ironie.
Source: Lupus 3 février 2010.
Rappelons qu'Evelyne Cadillon, Edouard Carmignac et Philippe PERET font partie du cercle très fermé des meilleurs gérants 2008-2009.
Critères de sélection: Performance positive en 2008 et en 2009 au moins 5% à fin août.
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