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Ouf ... la crise des subprimes est enfin derrière nousTout est rentré dans l'ordre ...
"Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique devrait être réduite, l’arrogance de l’ administration devrait être abolie et contrôlée, et l’aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite. Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l’aide publique"
Cicéron, en l'an moins 55 avant JÉSUS CHRIST.
Ainsi en 2010, Cicéron a-t-il encore raison ?
Certainement ...
Or, après les subprimes, ces crédits hypothécaires explosifs vendus à des ménages modestes, viennent maintenant s'ajouter d'autres produits financiers sophistiqués, et qui, en plus, ont été proposés cette fois à des Etats endettés pour enjoliver leurs comptes.
Pire, la Grèce est loin d'être le seul pays à avoir eu recours à ces astuces financières imaginées et mises en place par des banques anglo-saxonnes.
Le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, le Portugal ont, eux aussi, "optimisé" leurs comptes avec l'aide de Goldman Sachs, JP Morgan, Barclays ou encore Lehman Brothers. Source: Le Monde du 19 février 2010.
"Ce serait une honte s'il s'avérait que les banques, qui nous ont déjà amenés au bord du précipice, ont également participé à la falsification des statistiques budgétaires de la Grèce", a réagi la chancelière allemande, Angela Merkel, mercredi 17 février 2010.
Hélas, Madame la chancelière n'a pas fini de s'indigner.
Fin 2011, les dettes de l'immobilier commercial US seront parvenues "à maturité". Cette fois, l'ultime digue, la levée des Etats et de leurs monnaies, sera difficile à rejouer au vu du poids de leurs propres dettes.
Les limites de la créativité financière sont donc sans limites.
Et aujourd'hui Cicéron a encore raison.
Conséquence: Pour l'investisseur, la confiance n'est plus d'actualité, les temps sont à la prudence.
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