AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

7 septembre 2009 ..... Maîtriser le risque, esquisse de quelques idées et bonnes pratiques ...

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Mieux investir avec les pistoleros de la décision ...


Comment choisir ?

Quand faut-il acheter ou vendre ?

Vous êtes entré sur le marché et votre position est maintenant perdante. Vous vous retrouvez donc face à un dilemme:

Dois-je encaisser mes pertes ou attendre le retournement auquel je crois ?


A l’instant de la décision, c’est-à-dire du frisson primordial, la charge émotionnelle est intense, capable de tournebouler l’esprit le mieux conformé. 

Personne ne sait en réalité comment évoluent les prix boursiers: leurs mouvements sont imprévisibles, comme un dé qui roule, rendant l’issue du pari incertaine.
En sorte que les puissances qui nous portent à consentir nécessitent de meilleurs juges, des règles plus établies, mieux codifiées
(Pensées de Blaise Pascal en 1670); notre esprit, pour le temps qu’il demeure cartésien, tolère en effet assez mal d’être gouverné par l’à-peu-près: il aime refroidir la passion par la raison.

Le directeur des investissements du fonds de réserve de l’Université de Yale, David Swenson, membre de l'Economic Recovery Advisory Board du Président Obama,  décrit dans son livre (Pioneering Portfolio Management) des principes de gestion d’un portefeuille institutionnel, qui peuvent inspirer ici les gérants de patrimoine:

Parmi les préceptes qui méritent réflexion, la recommandation de mettre les facteurs qualitatifs, et non quantitatifs, au premier rang et le fait que la volatilité n’est pas une bonne mesure du risque.

Concernant la gestion active et l’investissement tactique (market timing), David Swensen relève qu’ils produisent des résultats d’autant moins bons que les actifs sur lesquels ils portent sont liquides.
 

Pourtant, il faut cependant se garder de croire que les recettes appliquées par un fonds de réserve, bien que sophistiquées, sont des assurances contre les krachs boursiers. Au deuxième semestre 2008, la fortune du fonds de Yale a fondu de 25%, à 17 milliards de dollars.

En 2005, dans une "Une approche fractale des marchés" Benoît Mandelbrot écrit que les structures sont le miroir aux alouettes des marchés financiers.
La puissance du hasard suffit à créer des structures fantômes et des pseudos-cycles, qui, aux yeux de tout le monde, apparaissent prévisibles et utilisables.
Ainsi un marché financier est particulièrement sujet à ce genre de mirages statistiques. Ils sont la conséquence inévitable du besoin de l’homme à trouver des formes là où il n’y en a pas. 


Alors que faire pour limiter le risque ?


La réponse de Loïc Abadie (le 16 juillet 2009).
"Il faut, à mon avis, prévoir des stops assez serrés, et surveiller la position de très près"
 

"Aujourd'hui, lundi 7 septembre à 18h40, je n'ai aucune position baissière" 
 


Dans tous les cas, pour ne pas y laisser votre peau, n'hésitez pas à sortir de l'arène ...