AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

1 mars 2010 ..... Faut-il investir à la croisée des chemins ?

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Que penser des craintes d'une quasi-faillite de la Grèce et de ses conséquences désastreuses sur la zone euro ?

Ne plus investir ni acheter, ni vendre

Il est urgent d'attendre ...

 Euro contre dollar


Zorro est arrivé ...


Deux Zorros valent mieux qu'un ...


Zorro no 1
La ministre de l'économie, Christine Lagarde, invitée dimanche 28 février de l'émission "Le grand rendez-vous Europe 1-Le Parisien/Aujourd'hui en France", a affirmé qu'il était "hors de question que la Grèce sorte de la zone euro", assurant que ce pays n'était "pas aux abois".
La Grèce est considérée comme le maillon faible de la zone euro depuis qu'elle a révélé, à la fin de l'an dernier, l'ampleur de son déficit et de sa dette publique, jusque là sous-estimée, grâce aux méthodes comptables "créatives" de certains établissements financiers.

"Je ne doute pas que la Grèce parvienne à se refinancer par les moyens que nous explorons actuellement et sur lesquels nous avons un certain nombre de propositions au sein de la zone euro", a par ailleurs assuré la ministre.

Ces solutions impliqueraient "soit des partenaires privés, soit des partenaires publics, parfois les deux", a ajouté Mme Lagarde, assurant que "la Grèce ne sera pas aux abois et trouvera son financement", mais ...

"à condition qu'elle respecte les engagements qu'elle a pris et fasse ce qu'elle a dit".
Source: LeMonde.FR du 28 février 2010


Zorro no 2
Une lueur, puisqu’il faut toujours en détecter une (quitte à ce qu’elle soit trompeuse), apparaît dans cet univers plongé dans l’aveuglement, le désarroi et l’improvisation.

Le FMI vient de postuler, par la voix de son directeur général Dominique Strauss Kahn, au rôle de sauveur suprême.

Il vient de demander que lui soit accordé un mandat élargi de supervision du système financier international, assorti d’un droit d’intervention, en contrepartie duquel il mettrait largement à disposition des Etats des lignes de crédit à court terme (sans qu’ils soient obligés d’aller sur le marché obligataire), comme le fait une banque centrale mais à l’échelle internationale.

Ceci signifie tout simplement que le FMI, mettant à profit ses capacités inutilisées de création monétaire, serait intronisé – si cette proposition était acceptée – dans une nouvelle fonction. Celle de mégabanque centrale assurant la liquidité de tout le système financier international.

Une approche qui supposerait que le dollar soit à terme détrôné de sa position actuelle, ce qui est considéré de toute façon comme inévitable, mais qui présenterait en contrepartie l’irrésistible avantage de donner de l’oxygène financier aux Etats et de trouver, ainsi, une solution à l’équation sans solution de la dette publique.
Source: Le blog de Paul Jorion du 26 février 2010