AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

18 octobre 2009 ..... Le moment est-il venu de prendre ses bénéfices ?

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Vaut-il mieux se fier à l’avis des analystes, des gérants ou au sentiment des investisseurs ?

Peut-on à nouveau faire confiance à son boucher ?

L’optimisme a tout lieu d’être, et peut-être même plus qu'on ne le croit ...

Les analystes sont actuellement haussiers, dans leur majorité. Depuis plusieurs mois. Et les marchés leur ont jusqu’ici donné raison: l’indice MSCI World a bondi de 67% depuis son plus bas du 9 mars dernier, le S & P 500 des plus grandes capitalisations américaines s’est envolé de 60%.

Mais attention à



Si l’on considère que les analystes ont plutôt tendance à embrasser l’humeur majoritaire, on accordera une grande attention à la dernière enquête sur la confiance des professionnels menée par Bloomberg entre le 5 et le 9 octobre.

Selon ce document, de plus en plus de gérants – particulièrement les Américains, Britanniques, Japonais et Espagnols – pensent que le rally est terminé. Suisses et Français se montrent également moins optimistes.
(Source: Le Temps du 15 octobre 2009)


Pourtant, mercredi 14 octobre 2009, jour de publication de l’indice par Bloomberg, les marchés ont manifestement donné raison aux analystes. Toutes les bourses ont progressé.

Tâchons de résumer et d’en tirer une conclusion. Qu’on le veuille ou non, la confrontation des éléments positifs et négatifs aboutit dans le meilleur des cas à une situation de pat, écrit
Konrad Hummler dans son Commentaire d'investissement Wegelin du 5 octobre 2009.

Konrad Hummler, parfois surnommé le banquier anarchiste, c'est celui qui avait osé en octobre 2007 faire le parallèle entre la crise des subprimes et la viande de saucisse avariée:
"Les banques ont mélangé des crédits à haut risque avec des hypothèques de bonne qualité, comme on mélangerait de la viande de mauvaise qualité avec des morceaux de filet. Un seul ingrédient avarié suffit pour contaminer tout le produit. Et de fil en aiguille, plus personne ne fait confiance aux bouchers".


Deux ans plus tard, en octobre 2009, que dit Konrad Hummler:
"Si nous voyons juste, l’argumentation des pessimistes est souvent inspirée des enseignements qu’ils croient pouvoir tirer des années 1930. Ce faisant, ils oublient qu’à l’époque, les possibilités d’épanouissement personnel n’allaient guère plus loin que la mine de charbon du coin.


Le monde d’aujourd’hui, globalisé et incomparablement plus ouvert grâce à internet, offre à ceux qui sont prêts à résister et capables de s'adapter infiniment plus de possibilités de maximiser leur propre succès en dépit de toutes les menaces indéniablement présentes.
Vu sous cet angle, l’optimisme a tout lieu d’être, et peut-être même plus qu'on ne le croit."

Beaucoup d'investisseurs sont restés avec leur liquidité.


Cependant pour ceux qui sont entrés sur les marchés actions au printemps (hélas, ils ne sont pas nombreux), il est temps de commencer à prendre ses bénéfices.
Car au lieu de constamment se focaliser à prévoir le futur des marchés, peut-être devrions-nous investir un peu plus de notre temps à gérer le risque financier, c'est la recette qu'applique Steve Dubied. Avec succès, puisqu'il fait partie des meilleurs gérants 2008-2009. Pour en savoir plus sur la gestion des risques selon Steve Dubied, cliquez ICI