AUCUN CADEAU N’A PLUS DE VALEUR QU’UN SAGE CONSEIL
Erasme 1469-1536

16 mars 2010 ..... Faut-il encore investir dans les obligations d'Etat ? No 10

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C'est encore loin les vacances en Grèce

Ce ne seraient donc pas toujours les spéculateurs qui gagnent

Chacun doit y mettre du sien

Alors Bécassine se surpasse !


La zone euro comporte trop de déséquilibres.
La ministre française des Finances, Christine Lagarde, a estimé que l’excédent commercial de l’Allemagne pourrait être insupportable pour ses voisins de la zone euro, dans une interview publiée lundi 15 mars 2010 par le quotidien économique Financial Times (FT).

"Ceux avec des excédents pourraient-ils faire un petit quelque chose ? Chacun doit y mettre du sien", a-t-elle déclaré au FT,

la zone euro doit au préalable s’assurer que la Grèce respecte les mesures d’austérité auxquelles elle s’est engagée, ensuite faire montre "d’un peu de créativité et d’innovation" et utiliser les règles européennes en vigueur pour renforcer la discipline budgétaire.

"Je ne suis pas sûre que ce soit un modèle viable à long terme et pour l'ensemble du groupe (de la zone euro). Il est clair que nous avons besoin d'une meilleure convergence ".

Pour Jean-Pierre CHEVALLIER, business économiste s'en est trop:
Le manque de culture économique élémentaire des Français et de leurs dirigeants dépasse l’entendement !
Il n’y a plus rien à espérer. Bécassine se surpasse !

Mme Lagarde a également estimé que l’idée, soutenue par le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaeuble, d’un Fonds monétaire européen pour aider les pays membres de la zone euro en crise, n’était pas une priorité pour la zone euro: c’est «une aventure qui nous prendrait encore de 3 à 5 ans».

Au final les ministres des Finances de la zone euro se sont quand même mis d'accord lundi 15 mars sur les termes d'un plan d'aide à la Grèce.
Toutefois, les détails de ce plan, qui ne sera mis en oeuvre que si la Grèce ne parvient pas à redresser sa situation financière, n'ont pas été révélés.

Les Grecs ont encore du souci à se faire.

Mais les spéculateurs aussi:

Jean-Claude Péclet, journaliste, a raison de le souligner:
La zone euro, c'est un morceau autrement plus coriace, même si plusieurs pays y ont accumulé des déficits excessifs.
Les fonds spéculatifs qui y ont planté les dents en début d'année y ont laissé quelques plombages.
Ceux qui ont fait des paris "macros" sur les devises, contre l'euro, ont été dans le rouge en janvier et février.
Leur pression sur la monnaie unique aura au moins entraîné celle de l'UE sur la Grèce, ce qui n'était au final pas une mauvaise chose.

Pour aller plus loin:

Comment organiser la faillite d'un Etat ?