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Que nous dit le dernier rapport du FMIDominique Strauss-Kahn joue à nous faire peur
L'Espagne en point de mire
La détérioration sera pire dans les économies avancées que dans les économies émergentes
J'espère que vous trouverez dans ce Fiscal Monitor une contribution utile à l'analyse des politiques fiscales et budgétaires, souligne dans sa préface Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai 2010:
Avec l'augmentation des défis budgétaires à la suite de la crise, la surveillance multilatérale des évolutions budgétaires, élément essentiel des responsabilités du FMI, a gagné une importance accrue.
En réponse, le FMI a lancé l'année dernière le Fiscal Monitor.
Le Fiscal Monitor analyse les dernières évolutions des finances publiques.
C'est une mise à jour sur les implications financières des politiques fiscales et budgétaires.
Le Fiscal Monitor a pour but d'évaluer les politiques menées afin de placer les finances publiques sur une trajectoire viable
Cette édition du 14 mai 2010 avec ses analyses de l'évolution budgétaire des différents pays tombe vraiment à-pic.
L'un des messages clés est que les stratégies devraient viser une constante et importante réduction des déficits publics, des ratios d'endettement, plutôt que de les stabiliser à leur niveau élevé d'après la crise.
Ne pas le faire conduirait à affaiblir à long terme les perspectives de la croissance mondiale.
Dans de nombreux pays, l'exercice nécessitera un effort important, et parfois sans précédent.
Le Fiscal Monitor présente les grandes lignes des politiques destinées à réaliser cet ajustement, tout en améliorant l'efficacité économique.
Par exemple, l'évolution de la dette et des déficits dans différents pays avancés et émergents.
La persistance de déficits permanents reflète les pertes de recettes, résultant principalement d'une forte baisse du PIB au cours de la crise, mais aussi en raison de l'impact de la diminution de valeur de certains actifs ainsi que des bénéfices du secteur financier.
A cela s'ajoute des pressions sur les dépenses, en particulier pour les dépenses de santé et de retraite pour les populations vieillissantes, les dépenses militaires, et une charge d'intérêt plus élevée (en raison des niveaux d'endettement plus élevé).
Au niveau global, la détérioration par rapport aux niveaux d'avant la crise sera pire dans les économies avancées (de 3 ½ points de pourcentage) que les dans économies émergentes (2 ¼ points de pourcentage).
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